Un animateur lance une déclaration surprenante sur le règne de Bergevin et ça démontre que Geoff Molson a effectué un changement majeur de mentalité

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J-B. Gagn�
13 août 2022 (18h52)

Le coloré animateur du The Sick Podcast, Tony Marinaro, n'en rate jamais une quand vient le temps de sortir une information privilégiée. Dans la plus récente édition de son balado, il a fait une déclaration très intéressante! Selon lui, Marc Bergevin n'aurait jamais réellement eu la fameuse carte blanche pour procéder comme il l'entendait avec l'équipe.

Il avance qu'une tactique très prisée dans la LNH lui a été interdite par Geoff Molson tout au long de son parcours à la barre de l'équipe et c'est, finalement, ce qui lui a possiblement coûté son emploi!

« Selon ce que j'ai entendu, lorsque le Canadien avait ses entrevues pour embaucher un directeur général en 2012, une reconstruction n'était pas sur la table. Le Tricolore voulait renverser la vapeur immédiatement et posait la question : "Comment vas-tu changer les choses le plus rapidement possible?" » - Tony Marinaro

Donc le fameux reset utilisé par Marc Bergevin, c'était peut-être le meilleur compromis à la ligne directrice de Molson que l'ancien directeur général a été en mesure de soutirer à son patron.

« Il [Bergevin] ne pouvait pas se permettre d'être mauvais pour quatre ou cinq ans. Il devait essayer de faire les séries le plus rapidement possible et tenter de gagner la Coupe Stanley. Il a essayé d'y aller le tout pour le tout. Il a tourné les coins ronds et cela a fait en sorte qu'il a surpayé ici et là. »

Mais cette stratégie n'a pas mené à grand-chose au bout du compte! Après tout, la finale de la Coupe Stanley en 2020 tenait beaucoup plus du mirage que de la mise en place d'une équipe aspirante aux grands honneurs.

Ainsi, on peut comprendre entre les lignes que Jeff Gorton et Kent Hughes, eux, auraient cette fameuse carte dans leur jeu et peuvent procéder à une reconstruction de fond en comble. Bergevin, à son arrivée avec les Canadiens, n'avait pas une reconstruction réussie en arrière de la cravate alors que Gorton, lui, oui.

C'était donc probablement plus facile pour l'ancien des Bruins et des Rangers de vendre cette idée au proprio en lui faisant miroiter plusieurs saisons de réels succès au lieu d'entrer en séries une année sur deux par la peau des fesses comme c'était le cas avec Bergevin.

Crédit : Danslescoulisses.com