Cette performance fait de lui le joueur le plus rapide de l'histoire récente du CH à atteindre cette marque, un exploit d'autant plus remarquable compte tenu de son jeune âge et du fait qu'il n'a même pas encore atteint son plein potentiel.
Mais Caufield ne brille pas seulement à Montréal. Il est en train de s'imposer comme l'un des meilleurs joueurs de son repêchage.
À ce jour, seuls deux autres joueurs de sa cuvée ont franchi la barre des 200 points : Jack Hughes, qui a disputé plus de 100 matchs de plus que lui, et Matthew Boldy, qui évolue au sein d'une équipe plus compétitive depuis ses débuts dans le circuit Bettman.
Quand on pense que Caufield a été sélectionné au 15e rang, on réalise à quel point Marc Bergevin et Trevor Timmins ont fait un véritable vol en mettant la main sur ce franc-tireur.
Récemment, et sans véritable raison, Caufield a été la cible de critiques acerbes de la part de l'analyste Martin Lemay. Malgré le fait que le Canadien n'avait pas joué depuis plus de dix jours, ce dernier a qualifié Caufield de « boulet », insinuant que Nick Suzuki se porterait mieux sans lui.
Cole Caufield vient de se faire détruire sur la place publique et c'est vraiment inacceptable
Ces propos n'ont pas manqué de faire réagir les partisans, qui ont majoritairement pris la défense du jeune attaquant. Et disons que la performance de Caufield vient de lui offrir la meilleure des répliques.
Ce n'est pas la première fois qu'un talent offensif est critiqué à Montréal, mais il faut se rendre à l'évidence : Caufield n'est pas qu'un simple marqueur de buts. Son jeu s'est amélioré sur l'ensemble de la patinoire, et il continue de progresser.
Atteindre les 200 points aussi rapidement prouve qu'il est un élément clé du Canadien. Mais bon, visiblement, même un exploit de cette envergure ne suffit pas à convaincre tout le monde