Maintenant que Kyle Dubas est le DG des Leafs depuis quatre ans et que les résultats se font attendre, il y a beaucoup de pression sur ce dernier pour que l'équipe, qu'il a mise sur la glace, réussisse enfin à passer à la prochaine étape.
En réponse à la possibilité que Dubas joue son poste comme DG cette année, le vétéran écrivain Eric Duhatschek de The Athletic, mentionne qu'il ne le voit pas perdre son poste si son équipe flanche encore en première ronde. Il explique que les Leafs ont une approche très collaborative au sein du groupe de management et qu'il n'a pas joué trop risqué dans les mouvements qu'il a faits au fil des ans. Il ajoute que les Leafs sont une équipe compétitive en saison régulière depuis des années, ce qui a eu pour effet de contribuer à des ventes et revenus élevés de marchandises et à des cotes de télévisions très solides.
Selon lui, Dubas a également fait un bon travail pour que Toronto redevienne une destination intéressante pour les joueurs, qui pourraient être prêts d'accepter de jouer à rabais, pour faire partie de l'équipe.
Il conclut en disant qu'il compare la situation des Leafs à celle des Jets de Winnipeg, dans les années 80. Ces derniers étaient une puissance dans la LNH durant plusieurs années, mais ne réussissaient pas à passer à travers les autres puissances comme les Oilers et les Flames à cette époque.
Toutefois, il est difficile d'être totalement en accord avec ces propos. Le « business » du hockey est un « business » de résultat et malheureusement les Maple Leafs ne donnent pas les résultats attendus aux amateurs du club torontois. Ils n'ont pas gagné une ronde de série depuis 2004. Ils ont passé par une reconstruction en 2015 qui leur a rapporté deux des meilleurs jeunes joueurs de la LNH en Auston Matthews et Mitch Marner. Ils ont payé le très gros prix en allant chercher sur le marché des joueurs autonomes, John Tavares. Près de la moitié de leur masse salariale est dépensée sur ses trois joueurs vedettes et William Nylander.
Il va sans dire que la parité dans la Ligue rend la tâche beaucoup plus difficile de connaître du succès en série éliminatoire. Par contre, le fait que Toronto a perdu une série qu'il menait 3-1 l'année dernière, contre un club qui a fait les séries par la porte d'en arrière et que ce même club a réussi à atteindre la finale de la Coupe Stanley avec un effectif beaucoup moins « glamour » qu'eux, rajoute encore plus de pression de connaître du succès cette année.
L'urgence de gagner semble inévitable pour Kyle Dubas et son équipe.
Crédit : The Athletic