Joel Edmundson et Martin St-Louis ont offert une analyse complètement différente du match d'hier

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J-B. Gagn�
13 avril 2022 (23h14)

Voir le match en tant que joueur, ce n'est pas comme le voir avec des yeux d'entraîneur. Pour la première fois, nous avons pu observer une divergence d'opinion, ou d'impression pour être plus précis, sur un affrontement du CH.

Premier à rencontrer les médias, Joel Edmundson a parlé en des termes assez positifs de l'affrontement contre les Blue Jackets, avançant que lui et ses coéquipiers avaient trop joué de finesse (fancy) pour mériter la victoire. Questionné sur la fatigue potentielle dans l'équipe, celui que l'on pourrait très bien voir devenir le prochain capitaine a mentionné que ce n'était pas une raison d'offrir de moins bonnes performances et qu'ils doivent trouver une façon d'offrir le meilleur d'eux-mêmes si la saison est un long marathon.

De son côté, Martin St-Louis a plutôt évoqué un manque d'efforts et d'énergies.

« Il faut leur donner le crédit (à Columbus) mais de notre côté, il ne faut pas seulement se présenter dans les matchs faciles. Il faut trouver une manière, d'ici la fin de l'année dans la position qu'on est, de se présenter. Ce soir, c'était un match difficile pour les gars, nous étions flat! »

Amené à préciser sa pensée en anglais, voici ce qu'il a répondu aux médias :

« Je pense que l'équipe est fatiguée mentalement. Je le comprends. Ils ont eu une saison difficile avec un changement d'entraîneur, on leur en a demandé beaucoup pour implanter beaucoup de nouvelles choses. Nous étions fatigués mentalement ce soir. »

C'est donc dire que les deux hommes n'ont pas vu la même chose dans l'affrontement ou du moins, ne l'ont pas exprimé de la même façon. Edmundson esquivant les critiques, peut-être pour éviter de mettre qui que ce soit dans le trouble ou attiser les critiques des médias. Il a en quelque sorte joué au paratonnerre alors que St-Louis a joué franc-jeu.

Heureusement, ce sera journée de congé demain. Un repos bien mérité avant de devoir faire face à deux matchs en deux soirs. Rien pour diminuer le niveau de fatigue des troupes.