La ligue canadienne de hockey éclaboussée dans un scandale sexuel majeur

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J-B. Gagn�
26 mai 2022 (15h20)

Le journaliste Rick Westhead de TSN, celui-là même qui avait dévoilé l'histoire de Kyle Beach alors qu'il évoluait avec les Blackhawks de Chicago et qu'il avait été agressé sexuellement par l'entraîneur vidéo de l'équipe, récidive avec une autre histoire incroyable d'agression sexuelle qui, cette fois, impliquerait huit joueurs de hockey junior de la LCH dont certains faisaient partie de l'équipe victorieuse du Championnat du monde de hockey junior 2017-2018.

Une entente hors cour aurait été conclue entre la victime, une jeune femme maintenant âgée de 24 ans surnommée E.M. pour protéger son identité, Hockey Canada et la Ligue canadienne de hockey, ce qui fait en sorte que le dossier n'ira pas de l'avant dans le cadre d'un procès à la Cour supérieure de l'Ontario.

Selon la déposition faite à la police, les événements se seraient déroulés tôt le matin du 19 juin 2018 lors d'un événement de deux jours tenu à London par Hockey Canada pour souligner la médaille d'or de l'équipe canadienne. La victime aurait été dans un bar où les joueurs étaient présents et certains d'entre eux l'auraient fait consommer de l'alcool à profusion avant de l'amener dans une chambre d'hôtel où, sous la menace de représailles, elle aurait été forcée d'avoir des relations sexuelles en tout genre avec les joueurs.

« « Tout au long des agressions, la plaignante a ressenti la peur permanente d'un préjudice physique imminent de nature sexuelle. Les actions des accusés John Doe (Faux nom pour ne pas révéler l'identité des individus) ont semé la terreur et la peur dans l'esprit de la demanderesse. Les défendeurs John Doe exerçaient un contrôle total sur la plaignante et l'avaient isolée des autres. Le nombre d'hommes et le fait qu'ils avaient apporté des bâtons de golf dans la pièce intimidaient davantage la plaignante. En conséquence, la demanderesse a acquiescé à leurs actes sexuels répétés et à leur instruction de s'y livrer, mais cela ne constituait en aucun cas un consentement valide en vertu de la loi de la part de la demanderesse. »

Vous pourrez découvrir l'ensemble des détails de l'histoire dans cet article de Westhead qui a fait un boulot incroyable pour sortir tout cela au grand jour!

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