Phil Danault lance quelques pointes envers les Canadiens dans un long papier du LA Times

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J-B. Gagn�
7 avril 2022 (21h19)

La journaliste Helene Elliott couvre les activités des Kings de Los Angeles avec brio depuis plusieurs années. Hier, elle nous a offert un long article vantant les services offerts par Phillip Danault depuis qu'il s'est joint à l'équipe cet été. Fort d'une entente de 6 ans d'une valeur de 5,5 M$ pour 5 ans, l'attaquant de 29 ans avoue avoir voulu miser sur lui pour la première fois de sa vie.

« Pour la première fois, j'ai misé sur moi-même et je pense que c'était la bonne décision. Je sentais à l'intérieur de moi que j'avais quelque chose de plus à offrir, un truc de plus pour faire grandir mon jeu vers un autre niveau et je pense que je suis en train de le réaliser en ce moment. » - Phil Danault

Nous sommes bien heureux qu'il performe comme il espérait être en mesure de la faire. Il a ajouté, cette année, une facette plus offensive à son jeu et ses 21 buts, soit près du double de sa meilleure production en carrière, en sont un bel exemple.

« J'avais besoin d'une organisation qui croyait en moi et je pense que les Kings de L.A. étaient l'endroit parfait pour moi. Ils m'ont démontré beaucoup d'amour sur le marché et ils m'ont montré exactement ce que je souhaitais voir. Ils m'ont donné une vraie bonne chance d'atteindre mes objectifs, avance l'attaquant originaire de Victoriaville.

Il termine en revenant sur ses derniers moments à Montréal : « Je pense que nous (Phillip et sa famille) étions prêts pour quelque chose d'autre et c'est devenu encore plus vrai quand nous avons vu qu'ils (les Canadiens de Montréal) n'étaient pas trop intéressés à nous resigner. Nous étions donc prêts à quitter. » - Phil Danault

Nous sommes convaincus que Danault ne souhaitait pas planter l'organisation des Canadiens, mais ça pince quand même un peu de lire ce genre de propos. On comprend que Danault se voyait comme un joueur pouvant offrir plus offensivement et que son ancien patron, Marc Bergevin, ne l'en croyait pas capable et que cette différence de vision a mené à un divorce consommé bien avant la fin de sa dernière saison avec le Tricolore.

Difficile d'en vouloir à Danault d'avoir voulu regarder ailleurs pour trouver une formation qui l'apprécierait pleinement et lui offrirait les opportunités qu'il recherchait.

Mais bon, l'ancienne administration a préféré offrir des contrats à Brendan Gallagher, Joel Armia et Mike Hoffman avant Danault.

Crédit : Los Angeles Times