Il faut dire que la pression de performer pour un ancien premier choix au total est très intense, mais heureusement pour lui, il est dans une formation qui compte sur plusieurs autres piliers offensifs, pour compenser sa production.
D'après les informations fournies par Luc Gélinas lors de son passage au 91,9 Sports, il mentionne que la direction des Rangers de New York surprotège énormément son jeune attaquant.
Semble-t-il que Lafrenière ne parlerait jamais aux médias le jour ou à la veille d'un match. De plus, il n'offrirait des entrevues d'après-match que lorsqu'il a compté un but.
Toutefois, Luc Gélinas ne s'est pas arrêté là.
Il a raconté que son collègue Jean-François Chaumont est allé faire une entrevue avec Alexis Lafrenière à New York. Comme à l'habitude, en tant que journaliste francophone dans une équipe autre que le Canadien, il a attendu que les anglophones finissent de poser leurs questions, pour interroger en français Lafrenière.
Mais lorsque le numéro 13 des Rangers a commencé à répondre aux questions en français, le relationniste de l'équipe a arrêté l'entrevue et a dit à Chaumont que s'il voulait continuer, que cela devait être en anglais et qu'il n'y avait pas de français ici.
À la suite de cette insultante intervention, inutile d'ajouter que Jean-François Chaumont a bien pensé quitter, mais il avait un travail à compléter. Il a donc poursuivi l'entrevue en anglais, tel qu'ordonné par la direction des Rangers.
Le relationniste a tenté de justifier maladroitement cette décision en prétextant que si l'entrevue se faisait en français, cela devenait exclusif puisque les anglophones n'y auraient rien compris.
Toutefois, le lendemain, le même relationniste a présenté ses excuses à Chaumont, mentionnant au passage que c'est une décision qui vient du DG de l'équipe, Chris Drury. Il aurait même dit que Drury contrôle tout et veut tout savoir. Il a ajouté : « Tu ne comprends pas la réalité qu'on vit avec Chris Drury ».
Semble-t-il que le DG ne parle pas aux médias, à l'exception de la date limite des transactions et du repêchage. Il ne dit même pas bonjour aux membres des médias quand il les croise.
Gélinas juge que c'est un scandale et nous sommes entièrement en accord avec ses propos. Il ajoute que Chaumont voudrait faire une plainte à la Ligue à cet effet.
Il ne fait aucun sens de refuser à un joueur de donner une entrevue dans sa langue maternelle. Clairement, Drury veut contrôler de façon très malsaine les informations qui circulent à travers son équipe et les médias.
On est très loin du geste symbolique des Rangers, de prendre soin d'ajouter l'accent grave au nom de famille de Lafrenière à son gilet, prétextant vouloir respecter les racines francophones de leur joueur.
Crédit : DansLesCoulisses