Cette décision survient avec la levée du gel des transactions dans la LNH.
Une chose est certaine, il quittera le CH pour rejoindre une nouvelle formation, que ce soit par une réclamation, ou en étant cédé au Rocket de Laval.
Dès demain, à 14 h, nous saurons si une des 31 autres formations de la ligue décidera de le réclamer.
Si aucune équipe ne manifeste d'intérêt, Primeau pourrait retourner à Laval, où il devra tenter de redonner un élan à une carrière en difficulté depuis son passage dans la LNH.
Cette saison, les performances du gardien américain ont été désastreuses, avec une moyenne de buts alloués de 4,70 et un taux d'efficacité de seulement 0,836 en 11 rencontres.
Ces chiffres rendent pratiquement improbable qu'une organisation prenne le risque de lui offrir une nouvelle chance au plus haut niveau.
En cas de non-réclamation, la direction du Canadien devra décider de son avenir.
Bien que Primeau soit admissible au statut d'agent libre avec restriction à la fin de la saison, Kent Hughes conserve un certain contrôle grâce à une éventuelle offre qualificative.
Cependant, celle-ci devrait être d'au moins 1 M$ avec un contrat à un volet, un choix qui pourrait peser lourd dans l'évaluation du dossier.
Avec la progression des jeunes talents dans l'organisation, notamment le prometteur Jacob Fowler, qui pourrait se tailler une place chez les professionnels dès l'an prochain, le rôle de Primeau devient encore plus flou.
Fowler pourrait s'établir comme le gardien numéro un à Laval, ce qui compliquerait davantage les opportunités pour Primeau.
Le dossier sera à suivre de près, mais je serais très surpris si l'aventure de Primeau dans l'organisation du Canadien se poursuivait au-delà de la présente saison.