Primeau, toujours prêt à exprimer des opinions tranchées, a surpris plusieurs en affirmant que les deux jeunes vedettes du Canadien de Montréal ne méritaient pas encore leurs salaires avoisinant les 8 millions de dollars par saison.
Ce dernier a justifié sa position en soulignant que, puisque le Canadien n'a pas atteint les séries éliminatoires récemment, Suzuki et Caufield n'ont pas prouvé qu'ils valaient un tel investissement financier. Il a ainsi remis maladroitement en question la pertinence de signer de jeunes joueurs à long terme pour des montants aussi importants.
Cependant, ce raisonnement a suscité de vives réactions chez les partisans du Tricolore. Il est difficile de nier que Suzuki, avec ses 33 buts et 77 points en 82 matchs, a montré un potentiel indéniable malgré les difficultés générales de l'équipe.
L'argument de Primeau soulève des questions sur la gestion des contrats dans la LNH, mais il semble ignorer une stratégie clé dans la construction d'une équipe compétitive. Les dirigeants des Canadiens misent sur le développement à long terme de jeunes talents comme Suzuki et Caufield. Certes, leurs salaires sont élevés, mais ces contrats pourraient devenir des aubaines à l'avenir si ces joueurs atteignent leur plein potentiel, tout en assurant une certaine stabilité au sein de l'équipe.
Cette approche est devenue courante dans la ligue, où des équipes préfèrent sécuriser les services de jeunes étoiles avant qu'ils n'explosent et ne réclament des contrats encore plus élevés.
En conclusion, si Olivier Primeau ne semble pas convaincu par les montants versés à Suzuki et Caufield, les partisans et la direction du Canadien, eux, voient en ces jeunes talents les piliers de l'avenir du club.
Le temps dira si cet investissement à long terme portera ses fruits.
Source : Habs et LNH
Olivier Primeau écorche deux joueurs du Canadien dont Cole Caufield
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