L'animateur à BPM Sports et RDS n'a jamais hésité à faire part de son désintérêt envers sa sélection au 15e rang lors du repêchage de 2019, voire de son mécontentement, envers l'ailier du Canadien.
Il aime souligner ses erreurs, même dans les moments où Caufield a été l'un des meilleurs éléments offensifs de l'équipe.
Lemay a notamment insisté sur le fait que Caufield avait connu une saison décevante l'an dernier, malgré un total de 28 buts et 65 points en 82 matchs.
Bien que beaucoup de personnes, y compris les experts, aient reconnu les progrès du jeune américain, surtout défensivement, Lemay a persévéré dans ses critiques.
Selon lui, Caufield reste un joueur unidimensionnel, dont les efforts défensifs sont insuffisants et qui ne contribue pas suffisamment au jeu global de l'équipe.
Hier, lors de son émission à BPM Sports, Lemay a encore une fois ciblé Caufield sans raison apparente.
Il a critiqué le fait que le joueur se contente de marquer des buts sans véritablement s'impliquer dans d'autres aspects du jeu, et a même suggéré que le Canadien pourrait avoir des difficultés à se séparer de lui à cause de son contrat de 7,8 millions de dollars par saison.
Lemay a poursuivi en affirmant que le salaire de Caufield n'était pas mérité, et qu'il ne jouerait pas comme un véritable joueur de concession.
Il a même fait une déclaration audacieuse, affirmant que si Caufield avait joué aux côtés de Martin St-Louis et Vincent Lecavalier lorsqu'ils étaient dans la ligue, l'entraîneur actuel du Canadien aurait demandé à ce qu'il soit retiré de sa ligne.
Je dois avouer que je ne comprends pas bien cette position. Personne ne s'attend réellement à ce qu'il devienne un joueur de concession, même Suzuki n'en est pas un, bien que Lemay aime l'ensencer.
Quant à son « gros » contrat, il n'est que le 84e plus élevé de la LNH. À ce prix, il serait sans doute très en demande si le Canadien décidait de l'échanger, surtout en considérant qu'il continue de marquer des buts, un art dans cette ligue, et qu'il l'a prouvé même avec une équipe loin d'être au sommet.
Au final, dans un futur proche, il pourrait bien devenir le 4e meilleur attaquant du club, après des talents comme Demidov, Slafkovsky et Suzuki. Et honnêtement, ce serait tout à fait acceptable!
Je trouve ça très culotté de critiquer un jeune de 24 ans, qui produit actuellement à un rythme de 38 buts et plus de 70 points cette saison, avec une formation qui connaît des ratés encore cette année.