Lors de l'entraînement en préparation pour un important duel contre les Jets de Winnipeg, Martin St-Louis, visiblement agacé, n'a pas hésité à secouer ses troupes.
Même si l'entraînement n'avait rien de punitif, l'impatience de l'entraîneur-chef était palpable. À plusieurs reprises, il a interrompu les exercices pour corriger ses joueurs et imposer un niveau de rigueur plus élevé.
Son langage corporel et le ton utilisé laissaient peu de place au doute : l'effort vu la veille était inacceptable.
Il est intéressant de noter que St-Louis, souvent critiqué pour son calme en conférence de presse, a choisi de montrer son mécontentement où cela compte vraiment : sur la glace.
Après la débâcle de 9-2 contre Pittsburgh, certains s'attendaient à une réaction plus émotive devant les médias. Or, l'entraîneur préfère agir concrètement avec son groupe, et c'est précisément ce qu'il a fait vendredi matin.
Cette réaction démontre que St-Louis sait quand serrer la vis. Le message est clair : un tel laisser-aller ne peut pas devenir une habitude, surtout dans un marché comme Montréal, où les attentes, même en reconstruction, demeurent élevées.
L'attention est désormais tournée vers le prochain défi : un affrontement contre les Jets de Winnipeg, une équipe redoutable et en pleine confiance. Ce match servira de véritable test pour le Canadien, qui devra démontrer sa capacité à rebondir après une performance aussi décevante.
Si les joueurs répondent positivement à l'appel de leur entraîneur, ils pourraient regagner un peu de fierté et rassurer leurs partisans. Dans le cas contraire, les critiques risquent de s'intensifier, et l'atmosphère autour de l'équipe pourrait devenir encore plus lourde.
Le rendez-vous est fixé à 19h, en direct de Winnipeg. Les partisans s'attendent à une réaction, et le Canadien n'aura pas droit à l'erreur.
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