Effectivement, le journaliste a cherché à comprendre comment Martin St-Louis gère ses émotions après une défaite, particulièrement lorsque l'équipe traverse une période difficile avec une série de quatre défaites consécutives.
Martin St-Louis a répondu honnêtement, reconnaissant que les moments qui suivent une défaite sont éprouvants mentalement puisqu'il est vraiment engagé envers son équipe, lui qui est déterminé à voir le CH remporter des matchs.
Malgré cette réponse, le journaliste a continué d'insister, posant des questions sur la manière dont St-Louis vit cette pression accrue due aux performances décevantes du Canadien. D'ailleurs, il a réellement dépassé les limites lorsqu'il a demandé à l'entraîneur s'il avait recours à l'alcool pour soulager le stress après un match.
Même si la question était formulée sur un ton quelque peu humoristique et que Martin St-Louis l'a prise à la légère en y répondant avec le sourire, cela reste une intervention qui frôle l'indiscrétion.
À mon avis, le journaliste a dépassé les bornes et manqué de professionnalisme. En posant cette question, il a essayé de s'immiscer dans la vie personnelle de St-Louis, en abordant un sujet qui n'avait rien à voir avec le contexte sportif. Une telle question, même sous couvert d'humour, manque de respect envers l'entraîneur.
Il est essentiel de se rappeler que Martin St-Louis, comme tout le monde, a droit à sa vie privée, même en tant qu'entraîneur-chef du Canadien de Montréal. Ce n'est pas parce qu'il occupe un tel poste qu'un journaliste peut se permettre d'aborder ses habitudes personnelles ou sa consommation d'alcool.
Heureusement, St-Louis a réagi avec professionnalisme, mais cette question a naturellement suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux.
Croyez-vous que le journaliste a dépassé les limites avec cette question?
Pour voir la séquence en question, c'est vers la 23e minute du point de presse: