À VOIR | Pierre Gervais dévoile les pires joueurs qu'il a côtoyés au cours de sa carrière

PUBLICATION

Vincent Fournier
20 novembre 2022 (11h55)

Ça, c'est très surprenant.

Pierre Gervais, sous la plume de Mathias Brunet dans le livre Au coeur du vestiaire (que je vous conseille fortement de donner à Noël pour tous les partisans de hockey), parle des joueurs qu'il a moins aimés au cours de sa carrière.

Et disons que certains noms sont très surprenants.

D'abord, il y a celui qu'on a obtenu contre Mike Ribeiro dans un des pires échanges de l'histoire de la LNH.

« J'aurais pris vingt Ribeiro pour un Niinimaa, sans hésiter! C'était presque un animal et tout le monde le disait ouvertement. Niinimaa buvait comme un trou et il avait un comportement absolument inapproprié en public. »

Il poursuit ensuite avec une des histoires les plus stupides que j'ai entendues provenant d'un joueur de hockey.

« Un soir, lors d'un souper des recrues, on l'a retrouvé complètement saoul dans le lobby de l'hôtel, l'appareil sorti du pantalon Un vrai pas bon. »

Pardon? Imaginez si ça se produisait aujourd'hui.

Et puis, il y a un joueur plus récent. Un que les partisans aimaient quand même à Montréal.

Mike Cammalleri n'était pas aussi déplacé dans ses comportements, mais quel gars imbu de lui-même. Frais et arrogant, comme j'ai rarement vu.

Et si on se fie à Gervais, personne n'a pleuré son départ, même si c'était une situation un peu bizarre (il a été échangé en plein match).

Finalement, et c'est le plus surprenant de tous selon moi, il y a une véritable légende du hockey.

Chris Pronger.

Je ne vous dirai pas l'anecdote exacte qu'il raconte, parce que je respecte le travail de Mathias Brunet et je veux que vous achetiez son livre, mais voilà la conclusion de Pierre Gervais.

Steve Yzerman et Joe Sakic m'ont vraiment impressionné, surtout sur le plan humain. De chics types. Ils ne sont pas devenus de grands directeurs généraux par hasard. Je ne peux pas en dire autant de Chris Pronger, Brendan Shanahan et Owen Nolan. Je les trouvais hautains, même avec leurs coéquipiers.

Et monsieur Gervais est poli. Parce que l'anecdote sur Pronger est inacceptable.

En terminant, j'aimerais partager ce message de Mathias Brunet.

Parce qu'il a raison. Oui, j'ai lu le livre et comme je vous dis, c'est excellent. Il y a de très belles anecdotes à l'intérieur, beaucoup plus de belles que de mauvaises. Ce livre n'est absolument pas fait dans le but de détruire quiconque et ça paraît en le lisant.

C'est pourquoi je vous le conseille fortement.