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Jacques Martin dévoile que même Sidney Crosby ne voulait pas aller voir un ancien coéquipier pour lui demander d'en donner plus

PUBLICATION
Vincent Fournier
2 mars 2023  (11h27)
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La notion de leadership change de plus en plus au hockey.

Jacques Martin, qui a été très longtemps derrière un banc de la LNH, en a parlé au micro de Martin Lemay sur les ondes de BPM Sports hier soir. Et il a mentionné que les joueurs ne veulent plus nécessairement aller voir leurs coéquipiers pour leur dire d'en donner plus. C'est plutôt le rôle de l'organisation de le faire. Et il donne l'exemple d'un des meilleurs leaders de la génération actuelle, Sidney Crosby, qui ne voulait pas aller voir Phil Kessel.

Voici la déclaration de Jacques Martin:

« Oui, le leadership est important, François, mais dans le nouveau hockey, les jeunes d'aujourd'hui je ne suis pas sûr qu'ils veulent aller parler à leurs coéquipiers pour leur demander d'en donner plus. C'est la job des coachs, c'est la job de l'organisation. J'ai eu un des meilleurs capitaines, un des meilleurs joueurs de la ligue et il ne voulait pas le faire avec un de nos joueurs. Et tu sais de qui je parle. Notre ami Phil. »

C'est quand même intrigant comme anecdote, parce que tout le monde considère Crosby comme un leader à travers la LNH, mais même lui ne voulait pas aller voir Kessel. Cependant, et il faut absolument le spécifier, Crosby a toujours été un leader par l'action plus que par la parole. Il donne l'exemple sur la glace, autant durant les matchs que dans les pratiques, en étant toujours à 100 %.

Jacques Martin ajoute d'ailleurs ceci.

« Il ne faut pas oublier que Sid, de la manière qu'il pratique, de la manière qu'il entoure les joueurs, toutes les choses qu'il fait, il n'est peut-être pas direct avec des paroles, mais ses gestes démontrent l'encadrement et ce qu'on exige de toit comme joueur. »

Ce n'est donc vraiment pas une critique envers Crosby.

Et il faut aussi se souvenir que Kessel a remporté deux Coupes Stanley avec les Penguins, donc l'organisation a été en mesure de le convaincre d'en donner plus d'une façon ou d'une autre.

Jacques Martin mentionne d'ailleurs, quand on écoute l'extrait en entier, que les Penguins n'auraient pas gagné ces deux Coupes Stanley sans Kessel.

Ça demeure un très bon exemple du changement qui se passe dans la LNH. Dans les années 90, ce n'est pas l'organisation qui aurait géré une telle situation, ce sont les gars dans la chambre. Pas nécessairement le capitaine, mais un leader de l'équipe serait allé voir Kessel pour lui dire qu'il devait en donner plus.

Pour écouter l'extrait en entier, cliquez ici: BPM Sports

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