Jacques Martin, qui a été très longtemps derrière un banc de la LNH, en a parlé au micro de Martin Lemay sur les ondes de BPM Sports hier soir. Et il a mentionné que les joueurs ne veulent plus nécessairement aller voir leurs coéquipiers pour leur dire d'en donner plus. C'est plutôt le rôle de l'organisation de le faire. Et il donne l'exemple d'un des meilleurs leaders de la génération actuelle, Sidney Crosby, qui ne voulait pas aller voir Phil Kessel.
Voici la déclaration de Jacques Martin:
C'est quand même intrigant comme anecdote, parce que tout le monde considère Crosby comme un leader à travers la LNH, mais même lui ne voulait pas aller voir Kessel. Cependant, et il faut absolument le spécifier, Crosby a toujours été un leader par l'action plus que par la parole. Il donne l'exemple sur la glace, autant durant les matchs que dans les pratiques, en étant toujours à 100 %.
Jacques Martin ajoute d'ailleurs ceci.
Ce n'est donc vraiment pas une critique envers Crosby.
Et il faut aussi se souvenir que Kessel a remporté deux Coupes Stanley avec les Penguins, donc l'organisation a été en mesure de le convaincre d'en donner plus d'une façon ou d'une autre.
Jacques Martin mentionne d'ailleurs, quand on écoute l'extrait en entier, que les Penguins n'auraient pas gagné ces deux Coupes Stanley sans Kessel.
Ça demeure un très bon exemple du changement qui se passe dans la LNH. Dans les années 90, ce n'est pas l'organisation qui aurait géré une telle situation, ce sont les gars dans la chambre. Pas nécessairement le capitaine, mais un leader de l'équipe serait allé voir Kessel pour lui dire qu'il devait en donner plus.
Pour écouter l'extrait en entier, cliquez ici: BPM Sports
SONDAGE | ||
2 MARS | 212 RÉPONSES Jacques Martin dévoile que même Sidney Crosby ne voulait pas aller voir un ancien coéquipier pour lui demander d'en donner plus Croyez-vous que c'est le travail des joueurs ou de l'organisation de gérer les joueurs qui n'en donnent pas assez? | ||
Oui | 129 | 60.8 % |
Non | 83 | 39.2 % |
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