Parmi ces choses, on notera qu'il a avoué avoir travaillé énormément sur sa combativité. Il affirme avoir tenté d'améliorer son focus durant les matchs et de rester impliqué au maximum même s'il a accordé un mauvais but ou plusieurs filets consécutifs. Bref, il travaille à ce que la chaîne ne débarque plus dans son cas. Disons que son dernier match a démontré qu'il lui reste encore de l'ouvrage de ce côté.
Même si c'est très intéressant tout cela, ce n'est pas ce qui a attiré le plus notre attention. Le natif de Bécancour a été amené à parler de la différence entre Martin St-Louis et Dominique Ducharme à la barre du CH.
Ça n'a pas pris 30 secondes d'hésitation à Montembeault pour trouver un élément distinctif :
Avant de vous présenter une quelconque analyse, nous devons vous dire que Montembeault n'a pas semblé avoir la moindre émotion négative envers son ancien entraîneur et il a certainement plusieurs bonnes choses à dire à son sujet, mais ses premiers commentaires nous présentent un visage qui laisse perplexe en ce qui concerne le règne de Dominique Ducharme.
Premièrement, on comprend que l'ancien coéquipier de Martin St-Louis avec l'Université du Vermont avait des lacunes dans la langue de Shakespeare. Nous l'avons tous vu parfois éprouver des difficultés lors des points de presse, imaginez dans un vestiaire de la LNH et avec des manques de fluidité dans la langue de travail, ça ne devait pas être évident pour lui et pour les joueurs.
Ça vient aussi mettre en relief une critique qui revenait régulièrement sur Ducharme à propos du niveau de complexité du système de jeu qu'il tentait de mettre en place. Est-ce possible que le système n'était pas si compliqué, mais que la façon de l'expliquer ou de le vendre aux joueurs était problématique?
Dans la LNH, un manque d'engagement dans le système de jeu devient rapidement fatal et mine les chances de succès.