Il était de passage à La Poche Bleue avec Max Lapierre et Guillaume Latendresse et il n'a pas eu peur de dire les vraies affaires. Honnêtement, je pense que je ne l'avais jamais vu sous cet angle.
Et il y est allé d'une énorme déclaration.
Premièrement, j'adore le fait qu'il en parle. Si le grand Patrick Roy a souffert d'anxiété, c'est bien la preuve que personne n'est à l'abri.
Et non, ce n'est pas une faiblesse. Tu n'es pas moins tough parce que tu es anxieux. Il faut s'enlever ça de la tête.
Mais ce qui est inquiétant, c'est la façon dont c'était traité à l'époque. Tu as un joueur qui ne va pas, qui ne se sent pas bien et tu lui réponds d'aller prendre une douche?
Vraiment?
On parle de la LNH ici, des meilleurs au monde.
C'est bien la preuve qu'on a fait beaucoup de chemin depuis ce temps. Mais on est loin d'être arrivé. Parce qu'il y a encore un énorme tabou concernant des sujets de la sorte dans la société. C'est encore pire dans le sport professionnel.
Les gens vont dire qu'ils ne font que jouer au hockey et qu'ils gagnent beaucoup d'argent pour le faire.
Ça ne leur enlève pas le droit de se sentir mal. Ça ne leur enlève pas le droit d'avoir besoin d'aide.
Ils risquent leur avenir pour nous divertir. Et souvent, ils se font ramasser dans les médias en le faisant.
Oui, ils sont bien payés. Mais ce n'est pas un travail « facile ». Aucun d'entre nous ne serait en mesure de le faire.
Crédit: Raphaël Doucet, La Poche Bleue
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