Cette décision a pris plusieurs partisans et analystes par surprise, d'autant plus que Carrier est un défenseur établi qui occupait un rôle important à Nashville. De l'autre côté, Barron représente encore un projet de développement.
Les Predators, après un été marqué par des signatures majeures comme Jonathan Marchessault, Steven Stamkos et Brady Skjei, ont choisi de miser sur la jeunesse en allant chercher un défenseur qui a du potentiel, malgré un parcours irrégulier jusqu'ici.
Selon ce qui vient d'être rapporté par Pierre LeBrun, les Predators voient en Barron une chance de relancer un jeune défenseur qui n'a pas encore réussi à percer régulièrement dans la LNH.
À 23 ans, l'ancien choix de premier tour de l'Avalanche en 2020 a encore du temps devant lui, et une nouvelle équipe pourrait offrir le contexte idéal pour lui permettre de s'épanouir.
En revanche, il est évident que sa progression a stagné depuis quelque temps.
Malgré des qualités offensives et un bon coup de patin, Barron a eu du mal à s'imposer au sein de la brigade défensive montréalaise cette saison, n'ayant pris part qu'à 17 des 31 matchs de l'équipe.
Il n'a d'ailleurs récolté qu'un but au passage, ce qui est loin d'être à la hauteur des attentes.
Avec Alexandre Carrier, Montréal obtient un défenseur droitier fiable et expérimenté. Âgé de 28 ans, ce dernier est reconnu pour son jeu défensif solide et sa capacité à affronter les meilleurs trios adverses.
Il sera en mesure de jouer des minutes importantes et d'apporter une stabilité immédiate sur le flanc droit.
Sous contrat pour 3,75 millions de dollars par saison jusqu'en 2026, le Québécois représente un bon coup de la part de Kent Hughes, pour encadrer sa jeune défense tout en demeurant compétitif.
Puisque les Predators libèrent quelques millions avec le départ de Carrier, je crois que c'est un excellent pari de la part du CH pour stabiliser la défensive, mais également pour Nashville avec Barron.