Lors de ce premier affrontement contre son ancienne équipe depuis son échange, le joueur finlandais a été la cible d'un traitement regrettable.
Il faut mettre en contexte qu'avant le match, Laine, qui semblait encore porter un poids émotionnel lié à son passage à Columbus, n'a pas hésité à exprimer publiquement son mécontentement face à son ancienne organisation, accusant celle-ci de cultiver une mentalité de perdant.
Ces déclarations franches n'ont manifestement pas été bien reçues dans le vestiaire des Blue Jackets.
Résultat? Sur la glace, Laine a été frappé durement à plusieurs reprises, devenant clairement une cible. Bien qu'il ait terminé la première période sans blessure apparente, il n'est pas revenu au jeu pour le deuxième tiers.
Entre les deux périodes, Mathieu Olivier a été interviewé par Marc Denis de RDS. L'analyste a abordé de front la question, demandant à Olivier si son équipe avait spécifiquement ciblé Laine en raison de ses propos.
La réponse d'Olivier, très courte, a laissé entendre beaucoup plus. Plutôt que de nier ou de confirmer directement, il s'est contenté d'esquiver la question. Mais son ton et son attitude en disaient long.
Même sans mots explicites, il semblait clair qu'Olivier confirmait indirectement que Laine avait été intentionnellement pris pour cible en représailles.
Voici la séquence en question :
Selon le journaliste Renaud Lavoie, le retrait de Patrik Laine du match pourrait avoir été une mesure préventive de la part du Canadien. Le but? Protéger leur joueur vedette face à un traitement qui risquait de devenir de plus en plus violent.
Le franc-tireur a peut-être parlé trop franchement de son expérience à Columbus, mais ses propos reflètent une frustration légitime. C'est surtout la décision des Blue Jackets qui soulève des questions.
Malheureusement, cette honnêteté semble lui avoir valu d'être la cible d'une vendetta collective.
Pour l'instant, l'état de santé de Patrik Laine demeure incertain. Espérons qu'il n'y aura pas trop de mal dans son cas, et que son retrait soit davantage par mesure préventive qu'autre chose.