Après avoir jonglé avec trois gardiens la saison passée, l'équipe semble aujourd'hui entièrement dépendante de Samuel Montembeault, laissant Cayden Primeau dans l'ombre.
Le mois de décembre a pourtant été marqué par une série de bons résultats pour l'équipe, avec un bilan positif de 6 victoires et 4 défaites lors des dix derniers matchs. Toutefois, ces succès ont reposé sur les épaules d'un seul homme : Montembeault.
Le Québécois de 28 ans a été titularisé pour presque tous les matchs du mois, à l'exception d'un seul. Primeau, quant à lui, n'a été utilisé qu'une fois en quatre semaines. Ce choix, clairement assumé par Martin St-Louis, témoigne d'un manque de confiance envers le gardien auxiliaire.
Même lors de séquences exigeantes, comme des matchs consécutifs ou trois matchs en quatre jours, Montembeault a dû garder le filet. Cette surcharge a fini par peser, et cela s'est ressenti lors du dernier duel contre Columbus, où il a semblé à bout de souffle.
Dans une déclaration honnête, Montembeault a avoué avoir ressenti la fatigue accumulée des derniers matchs.
Avec un calendrier particulièrement chargé en janvier, comprenant quatre séquences de deux matchs en deux soirs, la situation pourrait rapidement devenir insoutenable.
Si le Canadien souhaite éviter de brûler son gardien numéro un, des ajustements sont nécessaires. Le retour en force de Primeau, ou au moins un rappel d'un gardien depuis Laval, pourrait soulager Montembeault.
Une autre option pourrait être explorée : une transaction pour acquérir un gardien fiable capable de partager la charge de travail.
Cette gestion problématique des gardiens n'est pas tenable à long terme.
Le Canadien devra trouver une solution rapidement.