Le gardien québécois a signé son troisième blanchissage de la saison, un exploit impressionnant qui le place au sommet de la Ligue Nationale de hockey dans cette catégorie avec Connor Hellebuyck.
Toutefois, les statistiques de Montembeault suscitent un débat frappant.
Bien qu'il excelle avec ses trois jeux blancs, son taux d'efficacité est de 0,906 et sa moyenne de buts alloués le placent loin derrière les élites de la ligue, comme Hellebuyck, qui affiche un taux de 0,927.
Alors, pourquoi un gardien capable de faire trois jeux blancs ne figure-t-il pas parmi les meilleurs cette saison? La réponse tient à son inconstance.
On se sait pas sur quel pied danser avec Montembeault, il oscille entre des sorties exceptionnelles et des performances très difficiles.
Lors de ses victoires cette année, il est tout simplement extraordinaire, sauvant de nombreux buts selon les statistiques avancées. Mais dans ses mauvais matchs, il accorde des buts évitables qui nuisent à ses statistiques globales.
Ce contraste est frappant : selon une analyse de Maxime Van Houtte, Montembeault a sauvé plus de 20 buts au total lors de huit matchs victorieux cette saison, mais a aussi accordé 12 buts de trop dans 10 rencontres perdues.
Cette inconstance est le principal obstacle qui l'empêche de s'établir comme un gardien de premier plan dans la ligue.
Pour Montembeault, le défi est clair : réduire l'écart entre ses sommets et ses creux.
S'il parvient à stabiliser son jeu et à minimiser les erreurs dans ses moins bonnes soirées, il pourrait devenir un pilier défensif non seulement pour le Canadien de Montréal, mais aussi parmi les meilleurs gardiens de la LNH.
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