Cette décision a immédiatement soulevé des interrogations, d'autant plus qu'elle laisse entrevoir un sérieux manque de confiance envers Cayden Primeau.
Habituellement, dans une situation de matchs consécutifs, les équipes tendent à alterner leurs gardiens, comme l'ont fait les Red Wings de Détroit. Mais Martin St-Louis a pris une autre direction, préférant miser sur Montembeault, même après avoir joué la veille.
Avant le début de la rencontre, lors du point de presse d'avant-match, cette décision a évidemment été abordée.
Lorsque le journaliste Simon-Olivier Lorange a demandé à St-Louis s'il avait toujours confiance en Priemau, l'entraîneur-chef n'a pas caché son irritation.
Refusant de répondre, il a abruptement quitté la salle, en plus de laisser échapper un gros mot qui a été capté par l'enregistrement.
Cette réaction a suscité des débats enflammés sur les réseaux sociaux.
Certains ont accusé le journaliste d'avoir poussé une question « provocante », tandis que d'autres ont mentionné que ce n'était pas tant la question, mais la personne qui l'a posé qui a irrité St-Louis.
Cayden Primeau, qui n'a disputé que quelques matchs cette saison, semble avoir perdu la confiance de l'état-major.
La décision de ne pas lui confier le filet, même dans un contexte favorable, reflète un problème qui ne peut être ignoré plus longtemps. Samuel Montembeault, aussi fiable soit-il, ne pourra assumer seul la charge des 49 matchs restants sans risquer l'épuisement.
À mon avis, la question était légitime, et j'aurais aimé entendre la réponse, bien que le « timing » n'était peut-être pas optimal.
Néanmoins, on voit clairement que le dossier de Primeau pèse lourd sur St-Louis, et ce n'est pas normal de le voir réagir de la sorte devant un membre des médias, alors que la question méritait d'être posée, car tous les amateurs se demandent la même chose.
Si une chose est claire, c'est que cette problématique ne pourra être balayée sous le tapis encore longtemps.