La conversation a rapidement dérivé vers un débat sur une potentielle transaction entre les deux clubs.
Bob Hartley n'a pas hésité à prendre position, affirmant sans détour que Rasmus Andersson était nettement supérieur. Selon lui, le défenseur des Flames combine fiabilité et constance, que ce soit en zone défensive ou dans la transition offensive.
En 18 matchs cette saison, Andersson a récolté 11 points tout en maintenant un différentiel de +2, un signe clair de son efficacité des deux côtés de la patinoire. Sa capacité à bloquer des tirs, neutraliser les meilleurs attaquants adverses et jouer un rôle clé en avantage numérique en fait un pilier indispensable pour Calgary.
De l'autre côté, Mike Matheson est décrit comme un défenseur à vocation offensive. Avec 10 points en 17 rencontres cette saison, il continue de contribuer à la production offensive du Canadien. Cependant, son différentiel de -10 met en lumière certaines lacunes défensives.
Malgré tout, sa capacité à transporter la rondelle et à générer des occasions en zone adverse fait de lui un atout précieux, surtout dans une équipe jeune et en reconstruction comme Montréal.
Pour le Canadien, Andersson serait une addition idéale, apportant stabilité et expérience à une ligne bleue souvent critiquée, en plus qu'il est droitier, comparativement à gaucher pour le numéro 8 du CH.
Toutefois, un tel échange semble peu réaliste. Calgary n'a aucun intérêt à céder un joueur de la trempe d'Andersson, surtout pour un défenseur moins complet comme Matheson.
Cette comparaison met en lumière deux profils différents, soulignant à quel point les besoins et les priorités des deux équipes divergent.