Des coéquipiers de Max Pacioretty chez les Golden Knights réagissent à sa déclaration controversée

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J-B. Gagn�
10 août 2022 (6h11)

Il y a une semaine, Max Pacioretty était de passage au podcast Raw Knuckle de Chris Nilan et il avait laissé aller un commentaire qui n'était pas passé inaperçu à Montréal et dans la LNH :

« Tu ne sens pas de pression de la part de personne, des entraîneurs à la direction. Quand tu as un mauvais match, personne ne te le mentionne. »

Ce n'est donc pas surprenant qu'à la première occasion que les journalistes ont eue de croiser des joueurs présents ou anciens des Golden Knights de Las Vegas, le sujet soit tombé sur la table.

Hier avait lieu la classique Pro-Am Gagné-Bergeron et plus plusieurs joueurs de la LNH y étaient présents. En majorité des joueurs des Canadiens de Montréal ou des Québécois, il y avait quand même un très gros nom ne provenant pas de l'une ou l'autre de ces catégories en la personne de Jack Eichel. D'ailleurs, voici ses commentaires par rapport à la sortie publique de Pacioretty :

« Je pense que sa déclaration n'a pas bien été interprétée. Je connais Max et c'était un leader de notre équipe. Je ne pense pas qu'il voulait dire qu'il n'y avait pas d'imputabilité. Je crois que, parfois, lorsque tu joues à un endroit comme Vegas, tu peux perdre un peu le fil dans la saison. Le sentiment est différent là-bas. Je crois que nous devons tous être imputables dans la chambre. Si tu ne gagnes pas la Coupe Stanley, il y a toujours des éléments à améliorer. »

Marc-André Fleury, lui, a été prudent dans ses propos tout en soulignant un problème qui peut gruger l'organisation de l'intérieur :

« Lorsque j'étais là, mon but était de finir avec la victoire. C'est sûrement un hasard que cela survienne après mon départ. C'est une très bonne équipe, ils ont beaucoup de bons joueurs. C'est un peu dommage de voir comment l'équipe a tourné. Il y a plusieurs gros noms qui étaient là au début et qui ont quitté. La chimie était vraiment bonne et tout le monde travaillait l'un pour l'autre. [Mais] chaque saison, ils ont laissé trois ou quatre gars partir. »

Crédit : TVA Sports