Deux joueurs bien précis sont en train de forger l'identité des Canadiens et on ne les voyait même pas à Montréal en début d'année

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Vincent Fournier
5 février 2023 (0h31)

Ça, personne ne l'avait vu venir.

Mais c'est un énorme point positif. Dans toutes les équipes, ça prend un ou deux joueurs de soutien qui sont là à 100%. Ceux qui font en sorte que les autres joueurs ne tiennent rien pour acquis. Ceux qui traînent les autres vers le haut en travaillant sans relâche et en étant prêts à tout pour l'équipe.

Les Canadiens en ont deux solides en ce moment. Et au début de la saison, on ne voyait aucun d'eux à Montréal.

D'abord, il y a le nouveau venu, Rafaël Harvey-Pinard

C'est un Brendan Galalgher 2.0, tout simplement. Autant on a aimé le petit #11 à Montréal, autant on va aimer RHP. Il est tout simplement toujours au bon endroit, prêt à se sacrifier. Il se fout de ses coéquipiers de trios et de son temps de glace. Il veut aider l'équipe à gagner, tout simplement.

Et puis, il y a Arber Xhekaj.

Comment ne pas vouloir tout donner pour l'équipe quand tu as un Xhekaj à la défense qui est prête à se battre tous les soirs s'il le faut? Le meilleur moment du gros #72 à Montréal?

Lorsqu'il a pris le logo après sa bagarre l'autre soir.

On joue pour le logo en avant, pas le nom en arrière. Ça ne pouvait pas être plus clair. Et les gars respectent Xhekaj dans le vestiaire, même s'il est jeune. Il a fait sa place dans cette équipe. Et il est la preuve que les Canadiens ne se laisseront plus intimider. Quand il est dans la formation, tous les joueurs grandissent un peu.

Et ça, c'est vraiment plaisant à voir.

Trop souvent, les Canadiens se faisaient sortir d'un match parce qu'ils n'étaient pas assez physiques. Trop souvent, les autres équipes arrivaient au Centre Bell et elles faisaient ce qu'elles voulaient.

Maintenant, le CH est en train de se bâtir une identité. On ne gagnera pas tous les soirs, mais ce ne sera pas facile pour l'équipe adverse. On va se battre, on va frapper, on va jaser.

Et surtout, on va travailler.

C'est ça, les nouveaux Canadiens