Et les partisans comprennent.
En 2022, le CH a connu la pire année de son existence.
Et quand je suis allé au Centre Bell il y a deux semaines, on faisait la vague dans une défaite de 5 à 1.
Pourquoi?
Parce que malgré tout ce que les médias ont voulu nous faire croire, que les partisans n'étaient pas prêts pour une reconstruction, qu'une reconstruction à Montréal c'était impossible, les partisans comprennent.
Ils sont même heureux.
Parce qu'ils voient Connor Bedard dominer au Championnat mondial junior et ça les fait rêver.
Ils voient le duo Suzuki-Caufield, et ça les fait rêver.
Ils voient le potentiel de Kaiden Guhle, Lane Hutson et Juraj Slafkovsky, et ça les fait rêver.
Les partisans se foutent complètement des résultats cette saison. Ils veulent simplement que l'équipe connaisse du succès à long terme.
Regardez n'importe laquelle des équipes qui ont gagné la Coupe Stanley dans les 20 dernières années; elles ont toutes repêché dans le top-5 à au moins une reprise.
C'est un passage obligatoire dans le hockey d'aujourd'hui.
Pourquoi les médias ont tant voulu nous faire croire que les partisans n'accepteraient pas une reconstruction, dans ce cas?
Encore aujourd'hui, de nombreux analystes sont déçus de ne pas voir le CH se battre pour une place en séries et ils disent qu'il faut que ça change.
Non.
C'est certain qu'un produit de mauvaise qualité est plus difficile à vendre. Les réseaux veulent des cotes d'écoute, dès maintenant.
Et oui, ça se peut que les cotes d'écoute baissent si le CH perd 9-2 chaque soir.
Mais il faut voir à long terme. Si Connor Bedard est repêché par le CH, je peux vous garantir que les cotes d'écoute vont augmenter l'année prochaine et pour les dix prochaines années!
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