À la base, nous savions que le DG du Lightning, Julien BriseBois, voulait absolument libérer un gros contrat, afin d'avoir l'espace nécessaire pour prolonger ceux de Nick Paul et d'Ondrej Palat.
Quelques jours avant l'échange, nous avions mentionné que le défenseur était présentement magasiné par BriseBois. Il allait devenir l'agneau sacrifié pour créer l'espace nécessaire sur la masse salariale. Avec son imposant contrat de 6,75 M$ pour encore quatre ans, il devenait de plus en plus un boulet dans l'organisation, en raison de ses performances qui semblaient ralentir au cours des dernières saisons.
Toutefois, pour conclure cette transaction, il fallait trouver un moyen chez le Lightning pour convaincre McDonagh de lever sa clause de non-échange, afin de conclure l'échange avec Nashville.
C'est concernant cette partie que le journaliste de Sportsnet, Nick Kypreos, a fait une révélation relativement choquante à propos de la gestion de la transaction par BriseBois.
Puisque l'ancien choix de première ronde en 2007 avait une clause de non-échange et non de non-mouvement, Tampa Bay pouvait le placer au ballottage.
Afin de contourner la clause de non-échange dans le contrat de McDonagh et de lui forcer la main pour qu'Il accepte cette transaction, ils ont manigancé une entente secrète avec les Blue Jackets de Columbus, dans le but de mettre ce dernier au pied du mur.
Autrement dit, le défenseur de 33 ans n'avait pas d'autres choix que de lever sa clause de non-échange et d'accepter d'être échangé à Nashville, s'il ne voulait pas être réclamé au ballottage par Columbus.
Il est vrai que le hockey est une business et parfois la business prend le dessus sur les sentiments et les émotions. Malgré le fait que McDonagh ait tout donné pour cette équipe, afin de remporter deux, et presque trois, Coupes Stanley, il s'est fait forcer la main de façon très ordinaire, par la direction du Lightning.
Crédit : Habs & LNH