Les Canadiens seront actifs sur le marché des UFA, mais Kent Hughes apporte une nuance importante dans l'équation

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J-B. Gagn�
8 mars 2022 (20h46)

Hier, Kent Hughes a offert une longue entrevue à Eric Engels de Sportsnet. Parmi les sujets abordés, il y a eu celui du marché des agents libres sans compensation. Dans les dernières semaines, il a beaucoup été question que les Canadiens soient actifs le 13 juillet prochain (c'est la nouvelle date cette année et ça fait bizarre de ne pas écrire le 1er juillet comme c'est le cas habituellement). Rapidement, l'information s'était répandue et tout le monde s'imaginait Hughes sortir sa belle plume du dimanche et son chéquier pour embaucher les plus gros UFA disponibles.

Mais ça risque d'être différent, aux dires du principal intéressé :

« Je ne nous vois pas partir à la pêche aux gros poissons dans l'océan des agents libres. Si on parle d'un contrat maximal (de 7 ans), je ne pense pas que c'est ce que nous tenterons de faire à ce moment-là. Mais nous irons là-dedans avec l'objectif d'accomplir certaines choses qui cadrent avec notre plan général. » - Kent Hughes

Avec la description qu'en fait l'ancien agent de joueurs, le portrait du UFA qu'approchera l'organisation est bien différent de ce dont nous avions entendu parler avant. Oubliez les Johnny Gaudreau, Tomas Hertl, Filip Forsberg et Nazem Kadri de ce monde. Ils devraient tous finir avec de très gros contrats.

Même si Hughes refuse d'utiliser les mots en R comme étiquette pour sa stratégie, ce genre d'informations nous laissent quand même croire que c'est ce vers quoi l'équipe se dirige malgré tout. Reset, retool et rebuild, peu importe qu'il évince ces mots de son vocabulaire, ses propos nous les rappellent à chaque fois.

Le marché des UFA pour les Canadiens sera l'occasion de faire l'acquisition d'éléments qui viendront combler des lacunes et non changer le visage de l'équipe.

Crédit : Sportsnet.ca