Pour la première fois, Kent Hughes évoque une nouvelle stratégie pour se libérer de ses mauvais contrats

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J-B. Gagn�
22 septembre 2022 (15h20)

En ce début de camp d'entraînement, Kent Hughes fait sa tournée des grands-ducs. Il est partout en entrevue et, chaque fois, il offre de nouvelles informations très intéressantes. De passage à Radio-Canada, le directeur général des Canadiens a surpris en évoquant une toute nouvelle stratégie pour ses prochaines transactions.

« On a beaucoup de choix de repêchage et, je l'ai dit, à un certain point, on va pouvoir se servir de ces choix. Ces choix peuvent aussi être des outils à échanger pour aller chercher des joueurs dans le futur. Alors dépendant du timing, notamment du progrès des jeunes et de l'équipe dans l'ensemble, ça peut changer la manière qu'on approche (les échanges). On garde une certaine flexibilité, mais c'est sûr que le plus vite nos jeunes nous démontrent qu'ils sont prêts pour le prime time, ça pourrait devancer les décisions qu'on prend, mais on veut être prudent et ne pas être impulsif. » - Kent Hughes

Comme le mentionne le journaliste Alexandre Gascon lors de la dernière édition du balado Tellement Hockey, c'est la première fois que Kent Hughes évoque la possibilité d'utiliser ses choix au repêchage pour liquider des actifs qui sont encombrants pour le futur et qui permettrait de faire le ménage dans les finances du club.

« Il avait toujours dit qu'il n'échangerait pas un joueur ou un contrat juste pour s'en débarrasser, qu'il fallait absolument que, dans cet échange-là, il y ait une contre partie intéressante pour le Canadien, que ce soit un choix assez haut placé ou un joueur, on l'a vu dans le cas de (Sean) Monahan. Il a toujours dit qu'il ne s'en «débarrasserait» pas. Mais là, hier, il a dit : «Idéalement, on ne fera pas ça. Mais je ne l'exclus pas.» » - Alexandre Gascon

Pourtant, dans le passé, Kent Hughes avait toujours tenu son bout dans ce genre de dossier, comme ce fut le cas pour Jeff Petry et Shea Weber. Mais est-ce que le DG est en train de se rendre compte que des gars comme Brendan Gallagher, Mike Hoffman et Joel Armia ont une valeur négative sur le marché et que personne ne donnera rien pour les obtenir? Pire, ses homologues sont parfaitement au courant qu'il est coincé avec 17 attaquants sous contrat et pouvant jouer dans la LNH et donc, qu'en plus de libérer sa masse salariale, soustraire un attaquant de l'alignement de l'équipe serait un soulagement pour les Canadiens.

Habituellement, les directeurs généraux sont d'ailleurs assez bons pour flairer l'odeur du sang et profiter de la position de faiblesse de l'un des leurs pour tirer avantage de la situation.

Crédit : Radio-Canada

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