Et c'est ce qui s'est passé hier soir lorsqu'il était question d'Anthony Richard. Selon Mario Tremblay, son temps d'utilisation est inacceptable. Il doit jouer plus. Et il doit jouer à la place d'Evgenii Dadonov.
Pour François Gagnon, il ne faut pas brûler d'étapes. Il faut le laisser gagner sa place tranquillement. Il ne faut surtout pas précipiter les choses, même si Richard est un francophone.
Et à la seconde où Gagnon a prononcé le mot francophone, le ton a monté.
Selon Tremblay, ça n'a aucun rapport. Le fait que Richard soit francophone n'a absolument aucun lien avec la situation.
Pour ma part, je comprends ce que Gagnon veut dire. C'est un fait que les Québécois vont aimer leurs joueurs francophones un brin plus que les autres. Gagnon ne disait pas que Tremblay prenait cela en compte, mais que les partisans avaient tendance à le faire.
Le sujet a changé et ils sont revenus sur la situation quelques minutes plus tard. Les deux gars ne sont pas rancunier du tout, ils ne se sont même pas chicaner. C'est une divergence d'opinions, tout simplement, une prise de bec.
Et ça fait de la très bonne télévision.
SONDAGE | ||
22 DECEMBRE | 175 RÉPONSES SCÈNE INUSITÉE | Solide prise de bec entre François Gagnon et Mario Tremblay à l'Antichambre Aimez-vous voir des discussions un peu plus enflamées entre les experts? | ||
Oui | 151 | 86.3 % |
Non | 24 | 13.7 % |
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