Stéphane Leroux dévoile un secret vieux de près de dix ans
Toutes les cuvées au repêchage ne sont pas égales. Certaines sont excellentes, d'autres pas du tout. Malheureusement, les Canadiens ont eu la fâcheuse tendance, quoi que complètement involontaire et hors de leur contrôle, de repêcher haut dans des cuvées dites plus faibles.
Ce fut le cas en 2012, alors que le Tricolore parlait au troisième rang et qu'ils ont jeté leur dévolu sur Alex Galchenyuk.
Encore à ce jour, il constitue un choix considéré comme mauvais par la plupart des amateurs même si, dans les faits, il est le cinquième meilleur pointeur de sa cuvée.
L'année suivante, c'est tout le contraire qui survient.
À peu près tous les joueurs choisis dans le top 15 ont eu un grand impact sur leur équipe. Quand même fou de penser qu'avec le même choix, mais un an plus tard, Trevor Timmins aurait pu choisir quasiment au hasard et sortir du repêchage un joueur de premier plan.
Nathan MacKinnon, Aleksander Barkov, Jonathan Drouin, Seth Jones, Elias Lindholm, Sean Monahan, Darnell Nurse, Bo Horvat, Josh Morrissey, Valeri Nichushkin, Anthony Mantha, Andre Burakovsky, Shea Theodore, Ryan Hartman, Pavel Buchnevich, Jake Guentzel, Michael McCarron et Anthony Duclair sont tous des joueurs de l'excellente cuvée de 2013.
Avec le premier choix, l'Avalanche du Colorado avait donc une panoplie de joueurs très intéressants à sa disposition. C'est chose connue que c'est Patrick Roy qui a tranché le débat à son arrivée avec l'équipe et qui a mis son pied à terre pour forcer la sélection de Nathan MacKinnon.
Depuis ce temps, la rumeur circule que l'autre option envisagée par l'équipe était de sélectionner Seth Jones, un défenseur originaire de la région et favori de la foule.
Dans un cas comme dans l'autre, ça n'aurait pas été une catastrophe même si aujourd'hui, tout le monde convient que Big Mac était le bon choix à faire entre les deux hommes.
Toutefois, hier à l'émission l'Antichambre de RDS, l'expert en hockey junior Stéphane Leroux a dévoilé qu'en réalité, le choix de l'équipe de dépisteurs des Avs n'était pas Jones :
Il y a plein de gens qui disaient : "Peut-être que Drouin va être numéro un" et tout ça. Et c'est vraiment Patrick Roy, quand il est arrivé au Colorado qui a dit : "Arrêtez ça, c'est MacKinnon notre choix." Les gens de Colorado, ce que j'ai appris, c'est que c'était Barkov, leur choix avant que Patrick Roy arrive. »
Dans les deux cas, ce sont d'excellents joueurs et ça n'aurait probablement pas changé grand-chose à la destinée de leur équipe respective.
Aujourd'hui, ce serait un débat sans fin de déterminer qui est le meilleur des deux joueurs tellement ils semblent proches.
Crédit : RDS
