Mais l'inverse existe aussi. De l'autre côté, on retrouve Martin Leclerc de Radio-Canada. C'est dans l'émission Tout un matin avec Patrick Masbourian qu'on a pu entendre le vétéran journaliste s'exprimer sur la venue de Martin St-Louis.
Selon lui, c'est : « une tendance révolue dans la Ligue nationale de hockey de confier une équipe à un entraîneur qui n'a pas cumulé d'expérience valable derrière le banc ».
Il met le doigt sur quelque chose de majeur. C'est vrai que St-Louis n'a pas d'expérience et qu'il est curieux de voir quelqu'un apprendre un nouveau métier au plus haut niveau de compétition du monde. C'est un peu comme si on donnait à un plombier fraîchement diplômé le mandat de refaire l'ensemble de la tuyauterie d'un édifice comme le Centre Bell. Ça se peut qu'il réussisse à bien faire la job, mais il y a de bonnes chances qu'il se plante.
Mais bon, Rod Brind'Amour l'a fait. Pourquoi par Martin St-Louis?
Le journaliste poursuit en évoquant que : « C'est un métier extrêmement complexe. Il faut à la fois être [...] psychologue, gérer le personnel de joueurs, gérer l'équipe multidisciplinaire d'adjoints qui nous entoure et qui sont sensés vous aider à tirer le maximum de l'équipe, les statistiques avancées dont il faut tenir compte, les contrats, les intrigues politiques au sein de l'organisation. C'est beaucoup de balles avec lesquelles jongler en même temps. »
Mais surtout, il arrive dans un environnement qui n'est pas idéal pour faire son apprentissage.
Nous vous invitons à écouter sa chronique pour en apprendre plus sur son opinion sur la question.
Êtes-vous confiant envers Martin St-Louis comme entraîneur-chef?
Crédit: Radio-Canada