Pour rappel, Babcock a été placé dans l'eau chaude lorsqu'il était à l'emploi des Maple Leafs de Toronto en raison de certaines de ses techniques de coaching datant d'une autre époque. Il avait entre autres forcé Mitch Marner, alors âgé de 19 ans, de dresser une liste incluant tous ses coéquipiers et de les classer du plus travaillant au moins travaillant avant d'en faire le dévoilement devant toute l'équipe. Une épreuve qui aurait bouleversé le jeune homme au point d'en pleurer à chaudes larmes. Son congédiement par l'équipe ne s'est pas fait attendre.
Un homme au style d'entraîneur qui n'a clairement plus sa place aujourd'hui.
Malgré tout, il a révolutionné son métier en obtenant un salaire annuel de 6,25 M$ de la part de Maple Leafs de Toronto quand ils l'ont embauché en 2015 pour une durée de huit ans. Cela aura fait en sorte que la moyenne des salaires des entraîneurs a fini par grimper, ce qui est une bonne chose vu l'ampleur de la tâche.
Depuis février, Babcock était de retour derrière le banc de l'équipe de l‘Université de la Saskatchewan où il offrait ses services bénévolement, considérant qu'il était déjà largement assez bien rémunéré par les Leafs.
En carrière, il aura maintenu une fiche de 700 victoires, 418 défaites, 19 nulles et 164 défaites en prolongation en 17 saisons avec les Mighty Ducks, les Red Wings avec qui il a gagné la Coupe Stanley et les Maple Leafs. Il n'aura été exclu des séries qu'à deux occasions durant toutes ces années derrière le banc.
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