Kent Hughes pourrait être forcé de se départir de l'un des favoris de la foule à Montréal
Les partisans des Canadiens de Montréal ont toujours apprécié les joueurs qui mettaient leur coeur à l'ouvrage. Pour s'en convaincre, nous n'avons qu'à penser à Steve Bégin et Brendan Gallagher. La saison dernière, les partisans se sont pris d'affection pour Michael Pezzetta.
Le sympathique attaquant s'est frayé un chemin jusqu'aux Canadiens de Montréal et il a tout donné, malgré son talent limité, pour garder sa place. Il s'est battu, il a donné du sherwood, il a tout fait ce que les entraîneurs lui ont demandé. Ses onze points ne sont pas immenses, mais son apport va bien au-delà des statistiques.
Malheureusement, Kent Hughes pourrait être dans l'obligation de le sacrifier avec le très grand nombre d'attaquants avec des contrats garantis LNH dans l'équipe. Comme le dénote Charles-Alexis Brisebois du Danslescoulisses.com, le CH n'a pas moins que 16 attaquants pour douze ou treize places disponibles. C'est trop et quelqu'un devra quitter.
Parmi la flopée de joueurs prévus pour être dans l'alignement, seulement deux peuvent être retournés à Laval sans problème : Cole Caufield et Juraj Slafkovsky. Dans le premier cas, c'est quasiment impossible que ça se concrétise et pour le second, le Tricolore voudra assurément lui offrir un maximum de chances de se faire valoir avec le grand club.
Par défaut, le plus facilement sacrifiable est Pezzetta.
Il sera soit envoyé à Laval en passant au préalable par le ballotage où n'importe qui pourra le récupérer gratuitement ou il sera échangé si Hughes trouve une équipe prête à lui offrir le moindre retour.
À moins qu'une blessure survienne et laisse de la marge de manoeuvre à Hughes pour ne pas avoir à sacrifier qui que ce ne soit pour rien. Mais quel gestionnaire d'équipe de hockey espère qu'un de ses joueurs se blesse? Aucun bien sûr!
Sinon, Kent Hughes devra trouver une façon d'échanger l'un des trois joueurs qu'il a précédemment ciblés, soit Christian Dvorak, Joel Armia et Mike Hoffman. Mais encore une fois, on revient à l'éternel problème de leur valeur sur le marché versus les contrats qu'ils trimballent et dans les trois cas, ce ne sera pas évident de trouver preneur.
Crédit : Habs et LNH
