Le jeune attaquant de 23 ans, qui vient d'inscrire un impressionnant total de 79 points et 41 buts, est actuellement à la recherche d'un nouveau contrat et sans surprise, il souhaite obtenir une rémunération à la hauteur de ce qu'il offre à l'équipe. Mais Gagliardi préfèrerait s'en sauver en faisant passer ça sur le dos de la répartition de la richesse entre les joueurs de l'équipe!
Pour nous, c'est une façon malhonnête de présenter les choses, car ce n'est pas de la faute à Robertson si les règles du jeu sont ainsi avec la réalité imposée par le plafond salarial. Pire, même s'il obtenait 7 M$ par saison, Robertson en donnerait plus pour leur argent aux Stars que le font actuellement Tyler Seguin et Jamie Benn. Les deux vétérans encaissent 9,85 M$ et 9,5 M$ en salaire pour cinq et trois ans respectivement, même s'ils n'offrent clairement pas des performances à la hauteur des attentes. Leurs productions de moins de 50 points chacun lors de la dernière saison en sont des preuves substantielles.
Pire, les 19 millions et quelques poussières d'argent qu'ils reçoivent permettraient de signer combien de joueurs compétents de milieu d'alignement? Quatre ou cinq peut-être?
Ce n'est pas envers Jason Robertson que Gagliardi devrait en vouloir, mais envers son directeur général de l'avoir placé dans cette position avec son évaluation défaillante des joueurs qu'il avait sous la main et à qui il a offert un pont d'or.
Rendu là, nous sommes convaincus que Jason Robertson ne perdrait rien à faire la grève et à demander une transaction.