Ce qu'il y a d'intéressant, c'est que ces deux équipes ont emprunté des chemins similaires en entamant des processus de reconstruction, avec toutefois une légère avance pour Ottawa.
Évidemment, cette proximité dans leur parcours alimente les comparaisons entre les deux formations, surtout à l'approche de chaque nouvelle saison.
Pour les Sénateurs, l'objectif de participer aux séries est déjà devenu l'objectif principal depuis deux ans. Malgré des attentes élevées, l'équipe n'a toujours pas réussi à franchir cette étape, augmentant ainsi la pression sur l'organisation. La récente arrivée de Michael Andlauer, le nouveau propriétaire du club, a encore accentué ce sentiment d'urgence.
Andlauer, qui a acquis les Sénateurs l'an dernier après avoir été actionnaire minoritaire du Canadien, a été clair : il veut voir son investissement produire des résultats rapidement. Lors d'une entrevue récente, il a exprimé sa frustration face aux performances actuelles de l'équipe, admettant qu'il est difficile de trouver du plaisir lorsque les victoires ne suivent pas.
Depuis son arrivée, plusieurs changements ont été effectués au sein de l'organisation. Travis Green a été nommé entraîneur-chef, et Steve Staios a pris les commandes en tant que directeur général. L'équipe tente de mettre fin à une disette de séries éliminatoires qui dure depuis 2018, un vide de plus en plus difficile à justifier auprès des partisans et du propriétaire.
Bien qu'Andlauer ait précisé qu'il n'entend pas s'impliquer directement dans la gestion sportive quotidienne, il ne cache pas qu'il attend des progrès rapides. Si les résultats ne se manifestent pas bientôt, il pourrait être tenté d'apporter de nouveaux changements au sein de son équipe dirigeante.
Avec une division Atlantique ultra-compétitive et une conférence de l'Est chargée, les Sénateurs n'auront pas la tâche facile pour atteindre les séries.
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