Sans l'excellence de Samuel Montembeault, le match aurait pu être réglé dès le premier tiers. Au final, le CH n'a cadré que 13 tirs en 60 minutes, une statistique préoccupante qu'on n'avait pas vue depuis plus de 15 ans.
L'un des faits marquants du match concerne Juraj Slafkovsky, qui a été le joueur le moins utilisé par Martin St-Louis.
Avec seulement 11 minutes et 29 secondes sur la glace, il a même été devancé par Joshua Roy, fraîchement rappelé de Laval.
Ce faible temps de jeu envoie un signal fort : l'entraîneur-chef semble insatisfait de son implication et de son rendement.
Pour Slafkovsky, qui jouait près de 20 minutes par match en début de saison, cette diminution est significative.
Elle reflète probablement les attentes non atteintes du jeune joueur, surtout face à des adversaires comme Logan Cooley. Ce dernier, repêché la même année au 3ᵉ rang, a été l'attaquant le plus utilisé par l'Utah Hockey Club avec 23 minutes de jeu.
Il a d'ailleurs brillé, ajoutant une passe et terminant avec un différentiel de +2.
Cette différence de traitement et de progression entre les deux joueurs ne passe pas inaperçue.
Cooley semble s'imposer comme un élément clé pour son équipe, tandis que Slafkovsky semble en régression cette année. En chiffres, l'Américain cumule 17 points en 22 matchs, contre seulement 11 points pour Slafkovsky en 18 rencontres.
Toutefois, il serait prématuré de tirer des conclusions hâtives.
Slafkovsky n'a que 20 ans et sa carrière est loin d'être définie par quelques mois difficiles. Rappelons que l'an dernier, il avait trouvé son rythme en décembre. I
Il a encore le temps de redresser la barre et de prouver qu'il peut devenir un élément central de l'équipe.