Nordiques de Québec: on vient d'apprendre le nom des deux prochaines villes d'expansion de la LNH
L'idée de revoir les Nordiques de Québec renaître un jour dans la LNH fait encore rêver bien des amateurs de hockey, mais la réalité semble de plus en plus cruelle pour eux.
Alors que la ville continue d'accueillir des matchs préparatoires, comme ce sera encore le cas la saison prochaine, l'intérêt du marché québécois pour le hockey est indéniable.
Pourtant, tout indique que cela ne suffira pas à ramener une franchise dans la capitale.
Les Sénateurs d'Ottawa feront escale à Québec dans le cadre de leur camp d'entraînement et disputeront deux matchs de présaison, dont un face au Canadien de Montréal.
Ces rencontres servent en quelque sorte à démontrer que la passion du hockey est toujours bien vivante dans la région.
Mais selon l'agent influent Allan Walsh, malgré ces efforts, le sort de l'expansion de la LNH serait déjà scellé, et Québec n'y figurerait pas.
Houston et Atlanta seront les deux prochaines villes d'expansion
Toujours très vocal sur les enjeux du hockey professionnel, Allan Walsh a récemment affirmé que les prochaines villes à obtenir une équipe d'expansion seraient Houston et Atlanta.
Une déclaration qui vient refroidir les espoirs de voir un retour des Nordiques dans un avenir rapproché.
C'est un marché de hockey, ils ont l'amphithéâtre.
Mais Gary Bettman a été assez clair, il n'en veut pas, d'expansion là-bas.
Si j'avais à faire une prédiction, la ligue s'en va à Houston et Atlanta. »
- Allan Walsh
Selon lui, le commissaire de la LNH, Gary Bettman, ne souhaiterait tout simplement pas ramener une équipe à Québec.
Un constat qui n'a rien de surprenant, sachant que la ligue mise sur de grands marchés américains pour poursuivre sa croissance.
D'ailleurs, les coûts d'acquisition d'une franchise ont explosé au fil des ans. Alors que Vegas avait dû débourser 500 millions de dollars pour intégrer la ligue en 2017 et Seattle 650 millions en 2021, les prochaines formations devront payer environ 1,5 milliard de dollars pour obtenir leur place.
Je m'attends à des frais de 1,5 G$ par équipe pour rejoindre le country club.
C'est 3 G$ dans les poches des propriétaires.
Alors, si les tarifs font mal, tout devrait être absorbé par l'expansion. »
- Allan Walsh
Avec un dollar canadien en baisse, cette somme représenterait plus de 2,1 milliards de dollars pour un investisseur québécois, rendant pratiquement impossible l'achat d'une équipe par un groupe local.
À moins qu'un investisseur étranger ne décide de se lancer dans l'aventure, il semble de plus en plus improbable que Québec puisse rivaliser avec d'autres marchés pour obtenir une franchise.
Malheureusement pour les partisans des Nordiques, le rêve d'un retour s'éloigne encore un peu plus.
