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À voir! La sélection de Slafkovsky a eu un effet domino sur la stratégie des Canadiens lors du dernier repêchage

PUBLICATION
J-B. Gagné
25 août 2022  (20h42)
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Hier, les Canadiens ont offert un accès privilégié à leur processus de recrutement en vue du repêchage 2022. Rarement le CH a fait preuve d'autant de transparence et de générosité. C'est une excellente chose pour tous les partisans.

Parmi les informations que nous avons pu découvrir dans le cadre de cette vidéo diffusée par les Canadiens, c'est de voir que la candidature de Juraj Slafkovsky a été fortement appuyée par le co-directeur du recrutement Nick Bobrov. Dans une longue envolée lyrique, Bobrov a vanté les mérites du Slovaque dans des termes extrêmement élogieux :

« Les professionnels du hockey portent attention à ce que ce gars a réussi à accomplir et à quel âge. Être au Championnat du monde à 16 ans c'est sans précédent. Personne n'a fait ça. Même pas dans les années 80 ou les années 70. Et assurément, ce qu'il a fait lors des grandes occasions cette année est à peu près sans précédent. »

« Il a ce type de personnalité qui veut prendre le taureau par les cornes. Il veut est maître du moment et de la situation. Je parlais ce matin avec des gens qui l'ont eu aux Olympiques. Aux Olympiques, il est passé de la quatrième ligne à la première parce que les autres gars ne prenaient pas la situation en main. Il est arrivé sur la première ligne et subitement elle prenait les choses en main. La même chose est arrivée au Championnat du monde. »

« C'est un trait de sa personnalité. C'est plus que juste du talent ou des habiletés. C'est juste sa personnalité, il veut prendre le stage. Je crois qu'il a prouvé ça au monde du hockey. » - Nick Bobrov

D'ailleurs, la sélection de Slaf a eu un gros impact sur la stratégie de l'équipe pour le reste de leurs sélections. Ajouter du poids à l'alignement semblait être une priorité pour l'équipe de recrutement et en choisissant Slafkovsky, ils étaient ensuite libérés de cette contrainte pour les autres sélections. Seuls le talent et la projection dans le futur étaient des enjeux à partir de ce moment, ce qui ouvre bien sûr la porte à un tout autre monde de possibilités. La sélection de Lane Hutson aux habiletés et au potentiel complètement fou, malgré ses cinq pieds et huit pouces, est directement liée au gabarit du premier choix au total.

« Prendre Slafkovsky veut dire que nous ne commencerons pas à repêcher des gars pour leur gabarit plus tard. Parce que je crois que c'est ici que les équipes font des erreurs. Si ça nous empêche de faire ça, c'est déjà une victoire selon moi. » – Christopher Boucher, directeur du département d'analyse de statistiques avancées chez les Canadiens de Montréal

Pour découvrir toutes les coulisses, il suffit de regarder la vidéo disponible ici :

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