Arber Xhekaj ne peut pas continuer comme ça et ses coéquipiers doivent l'aider d'avantage

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Vincent Fournier
17 février 2023 (17h00)

Arber Xhekaj s'est rapidement fait un nom dans la LNH.

Alors qu'il est encore une recrue, il fait déjà partie des meilleurs bagarreurs de la LNH. Et cette réputation lui donne un droit. Celui de choisir ses combats. Depuis le début de l'année, Xhekaj ne recule devant absolument personne. Peu importe le moment, peu importe la marque, il est prêt.

Mais ça fait en sorte qu'il se bat très souvent. Trop souvent.

Voici ce que Maxim Lapierre, qui connaît très bien le métier, avait à dire à ce sujet.

« À un moment donné, tu dois choisir que tu ne pourras pas te battre tous les soirs. Les gars de l'autre côté vont respecter ça. Tu peux dire que tu as mal à la main ou que tu as besoin d'un ''break'' quand ça ne va pas trop bien. Les gars le respectent tellement et comprennent tellement à quel point c'est un dur. Il ne peut pas commencer à se battre 20 fois par année. » - Max Lapierre

S'il y a une chose qui est sous-estimée dans la LNH, c'est bien le respect entre les bagarreurs. Les gars savent à quel point c'est un métier difficile. Lapierre l'explique très bien. Xhekaj était clairement blessé depuis quelques matchs. Mais il acceptait tout de même de jeter les gants.

Dans la LNH d'aujourd'hui, tu n'as pas besoin de te battre toutes les semaines. Surtout quand tu as des gars comme Michael Pezzetta, Josh Anderson et Joel Edmundson dans ton équipe qui sont aussi en mesure de le faire. Lorsque Xhekaj était de la formation, il était le seul à jeter les gants. Le match suivant sa blessure, Anderson et Pezzetta l'ont fait.

Ils se doivent de supporter le #72 plus souvent lorsqu'il est en uniforme.

Et il ne faut pas oublier que Xhekaj est un bon joueur de hockey. Il est capable d'être utile à l'équipe même s'il ne se bat pas. Et si jamais quelqu'un s'en prend à Nick Suzuki, là c'est le moment.

Mais des bagarres pour le plaisir de se battre ou simplement parce que quelqu'un te le demande, c'est courir après les blessures.

Il est encore jeune. Il va apprendre. Et l'organisation va le pousser dans la bonne direction aussi, en lui faisant comprendre qu'il n'est pas obligé de se battre.

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