Il est grand, il est gros, il patine comme le vent, il frappe et il est en mesure de marquer des buts. Mais, il est aussi inconstant et il a un énorme contrat qui deviendra très lourd, très rapidement.
Malgré cela, sa valeur sur le marché est présentement excellente. Et Kent Hughes ne peut pas se permettre de trop attendre avant de prendre une décision. Si on l'échange, il faut le faire rapidement, pendant que sa valeur est à son plus haut.
Il y a deux choses à retenir dans ce dossier.
Premièrement, le style de jeu de Josh Anderson. Ce n'est pas rare que des joueurs semblables s'effondrent une fois la trentaine arrivée. On a le meilleur exemple avec Brendan Gallagher, à Montréal. Le problème, c'est que le contrat d'Anderson est valide jusqu'en 2027. En ce moment, tout le monde prendrait un Anderson dans son équipe. Mais en 2025, ça se pourrait qu'il ne soit même plus capable d'évoluer sur un top 9. Et à 5,5 millions de dollars par saison, le CH ne peut pas prendre le risque.
Deuxièmement, le Tricolore est en reconstruction. Josh Anderson n'est pas indispensable dans la situation actuelle. Si le CH voulait remporter la Coupe Stanley, ce serait évident, on le garde. Mais ce n'est pas la situation actuelle. On veut laisser la place aux jeunes et on veut se concentrer sur le développement. Josh Anderson devient donc une bonne monnaie d'échange.
Le but n'est pas de le donner. Vraiment pas. Mais si on est pour l'échanger, il faut le faire rapidement, avant que sa valeur ne commence à baisser. Parce qu'on a vu avec des Milan Lucic, Mike Richards et Brendan Gallagher qu'une fois qu'elle baisse, elle ne remonte plus.
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