Kent Hughes a ouvert la porte à une transaction majeure qui marquerait l'histoire des Canadiens de Montréal
Kent Hughes doit réparer les pots cassés tout en tentant de mener à bien une reconstruction en profondeur. Parmi les gaffes de son prédécesseur, on retrouve les contrats de Mike Hoffman, de Brendan Gallagher, Joel Armia et, dans une moindre mesure, Christian Dvorak. Mais au moins, ces gars-là peuvent encore jouer au hockey.
Sur les huit années de contrat que Carey Price a décroché le 2 juillet 2017 (mais qui est entré en vigueur lors de la saison 2018-19), il n'en aura joué que deux comme gardien numéro un et élite dans la LNH. Il lui reste donc quatre saisons de contrat alors que vraisemblablement, il ne reviendra jamais au jeu. Nous ne reviendrons pas sur la pertinence et la logique d'avoir offert cette entente à Price, mais nous pouvons tous convenir qu'elle n'aura pas très bien vieilli avec le temps.
Même s'il sera placé sur la liste des blessés à long terme (LTIR), ce n'est pas idéal d'avoir 10,5 M$ sur sa masse durant une reconstruction. Pour obtenir le maximum de compensation financière, rappelons-le, il faut être le plus près possible du plafond.
C'est dans cette optique que Kent Hughes, en entrevue du côté de RDS, a fait une très grosse déclaration sur la possibilité, comme avec Shea Weber, d'échanger le contrat de Carey Price :
On ne parle pas d'une transaction dans les prochains jours ou prochaines semaines, mais bien d'une possibilité.
S'il advenait que le contrat de Price soit échangé, ce serait officiellement la fin d'une époque pour les Canadiens de Montréal et une cassure majeure avec l'oeuvre de Marc Bergevin à la tête de l'équipe.
De mémoire, c'est d'ailleurs la première fois depuis que Price a été sélectionné par les Canadiens en 2005 que la possibilité de l'échangé est évoquée aussi clairement!
Crédit : Habs et LNH
