Selon ce que révèle le journaliste de Radio-Canada, Martin Leclerc, dans la dernière édition du podcast Tellement hockey, il semblerait que l'explication derrière cette nomination est bien différente et que ça ne passerait pas très bien auprès de ses coéquipiers.
Pour être bien honnêtes, nous ne pensions même pas que c'était quelque chose de possible, mais pourtant, c'est ce que rapporte le journaliste. La fameuse lettre de noblesse serait donc apparue sur son chandail pas parce que ses coéquipiers ont voté pour lui ou parce que la direction croyait que c'était le bon leader dans le vestiaire, mais bien parce que c'était une condition pour que Tkachuk accepte d'être sous contrat à long terme avec l'équipe qui l'a repêché.
Dans cette optique, on peut comprendre les coéquipiers du jeune américain de ne pas être très heureux de la tournure des événements alors qu'il aurait profité de ses négociations avec la direction pour s'offrir un rôle qui ne lui revenait pas nécessairement.
En plus d'être un excellent joueur, Claude Giroux est aussi un leader de longue date dans la LNH alors qu'il occupait ce rôle depuis des années chez les Flyers de Philadelphie. Son embauche sur le marché des joueurs autonomes pourrait bien avoir été faite en sachant qu'il pouvait aider à assainir l'ambiance dans le vestiaire et rassembler les troupes ce que, semble-t-il, Tkachuk n'est pas en mesure de faire.
Ce serait donc une autre excellente raison pour avoir ajouté Giroux à l'organisation des Sens et nous avons bien hâte de voir l'évolution de cette équipe la saison prochaine.
Crédit : Radio-Canada