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Les Canadiens ont-ils trouvé leur sauveur pour le département du recrutement?

PUBLICATION
J-B. Gagné
18 février 2022  (15h10)
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Ceci n'est pas une vraie question. Personne dans l'entourage des Canadiens ne parle de la nécessité d'avoir un sauveur à la tête de département du recrutement des Canadiens de Montréal. C'est plutôt l'impression que nous avons de ce que certains partisans espèrent du remplaçant de Trevor Timmins.

D'ailleurs, Nick Bobrov, qui a été officiellement embauché ce matin par les Canadiens, n'est pas réellement le remplaçant de Timmins. Lui et Martin Lapointe seront tous les deux co-directeur du département du recrutement pour l'équipe.

Quand vient le temps d'évaluer le travail de Timmins, la majorité des amateurs et des observateurs dans les médias ont la critique très sévère. Son bilan n'est pas reluisant et il a fini par en payer le prix. Mais est-ce que l'herbe est plus verte chez le voisin?

Profitons donc de l'embauche de Bobrov pour nous éloigner un peu de l'arbre et contempler un peu la forêt.

Le journaliste Mathias Brunet, de La Presse, a fait l'exercice de regarder l'impact qu'a eu Nick Bobrov alors qu'il était avec les Rangers de New York. Alors directeur du recrutement pour l'Europe, le nouveau venu à Montréal était le principal artisan des choix de l'équipe du côté du vieux continent. Il est donc intéressant de voir comment il s'est débrouillé dans les dernières années.

Brunet souligne certaines sélections ratées qui auraient dû donner de meilleurs dividendes :

Lias Andersson, 7e choix en 2017. Déjà parti en retour d'un choix de fin de 2e tour direction Los Angeles. Seulement 16 points en 102 matchs dans la LNH.

Vitali Kravtsov, 9e choix en 2018. Retourné en KHL après avoir été incapable de s'imposer à New York. Semblerait-il qu'il souhaite quitter l'organisation.

Nils Lunkvist, 28e choix en 2018. Il semble être coincé derrière Jacob Trouba et Adam Fox. Il est très offensif et pourrait jouir de meilleures opportunités avec une autre équipe et ainsi avoir plus de chances d'éclore.

Kaapo Kakko, 2e choix en 2019. On ne peut pas blâmer Bobrov. Kakko était le choix de tout le monde à cet endroit. Il est encore très jeune et pourrait éclore et devenir le joueur que tout le monde attendait.

Tout cela pour dire que comme tous les autres dépisteurs autour de la ligue, Nick Bobrov n'est pas parfait. Il fait de bons coups, comme pousser les Bruins à choisir David Krejci en 2004, mais aussi des moins bons. Il apporte surtout un bagage d'expérience très intéressant même s'il ne révolutionnera pas à lui seul ce département défaillant depuis une dizaine d'années.

Crédit : La Presse

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