Et c'est à ce moment que se produit cette anecdote. Cole venait tout juste d'arriver dans la LNH et à Montréal. Il avait beaucoup de difficulté à trouver son chemin jusqu'au Centre Bell, son réseau cellulaire était encore américain et, évidemment, il ne comprenait pas un mot de français.
Ça peut sembler stupide, mais quand vient le temps de lire les panneaux routiers, ce n'est pas pratique quand tu n'arrives pas à les comprendre.
Bref, Cole allait être en retard à un de ses premiers meetings dans la LNH. Une situation qu'on ne veut clairement pas. Caufield précise qu'il était parti une heure d'avance, mais il allait être en retard quand même. Il a donc appelé Nick Suzuki, qui n'était pas le capitaine du club à l'époque, je vous le rappelle.
Et Suzuki a tout fait pour retarder le meeting sans que ça paraisse qu'il le faisait pour Cole. Il est allé voir les entraîneurs, il leur posait des questions, il s'arrangeait pour gagner du temps.
Et ça a fonctionné.
Suzuki n'était pas vieux à ce moment. Encore aujourd'hui, il n'a que 23 ans. Le fait qu'il aille l'intelligence nécessaire pour ne pas directement dire aux entraîneurs que Cole allait être en retard est phénoménal. Et ça prouve qu'il est un vrai gars d'équipe.
Un vrai capitaine.
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