Peut-on assumer une fois pour toutes la reconstruction du Canadien de Montréal?
Même si le directeur général du Canadien, Kent Hughes, ne veut pas l'admettre, il est clair que l'organisation a les deux mains dans une reconstruction.
Cela semble provenir d'une décision de Geoff Molson, de ne pas vouloir employer les termes exacts pour qualifier ce processus, mais avec les départs de joueurs importants du noyau de l'équipe des saisons antérieures en Tyler Toffoli, Ben Chiarot, Artturi Lehkonen, Brett Kulak et bientôt Jeff Petry, les Canadiens ont les deux pieds dedans.
De passage à l'émission de « JiC » à TVA Sports, Anthony Martineau y apporte une réflexion particulièrement rafraîchissante sur sa vision de la brigade défensive du club pour la saison prochaine.
Selon lui, il faut profiter pleinement de l'opportunité qui sera offerte l'année prochaine, pour faire jouer au maximum les jeunes et bâtir la prochaine culture du Canadien autour d'eux.
Il ajoute que la pire chose pour le Canadien, l'année prochaine, serait d'avoir un mauvais rang de sélection pour le repêchage de 2023, dans l'une des meilleures cuvées, depuis les dix dernières années.
Difficile de ne pas être en accord avec lui. Le Tricolore est en train de se bâtir l'une des meilleures réserves de talents de la Ligue, en plus d'avoir les mains pleines pour les deux prochains repêchages avec sept sélections, dans les deux premières rondes.
Imaginons les jeunes joueurs déjà dans l'organisation du Canadien, avec l'ajout de Shane Wright ou Logan Cooley cette année, puis de Connor Bedard, Matvei Michkov ou Adam Fantilli l'année prochaine.
Il est clair que le Canadien n'aura jamais eu une formation aussi excitante à voir jouer depuis des décennies.
