Il est facile de retracer ce que Gorton a fait de bon : embauche d'Artemi Panarin, échange pour acquérir Mika Zibanejad, les échanges ayant amené Adam Fox et Jacob Trouba ainsi que les repêchages de Filip Chytil, Alexis Lafreniere et Igor Shesterkin.
Une feuille de route pas piquée des vers.
Mais alors pourquoi un départ prématuré alors que les Rangers venaient tout juste de sélectionner Alexis Lafreniere?
Selon Brunet, le départ de Gorton est relié à un conflit ouvert avec le propriétaire en raison d'une histoire impliquant Artemi Panarin quelques mois plus tôt :
Le fameux truc de Panarin auquel Brunet fait référence est certainement l'histoire d'une supposée altercation entre une femme en Russie et Artemi Panarin. Ce dernier avait auparavant offert son soutien à Alexeï Navalny qui tentait à l'époque de devenir candidat à la présidence du pays contre Vladimir Poutine.
C'est probablement cette histoire qui aurait brisé le lien de confiance entre le propriétaire et le duo Davidson-Gorton. Congédier son président et son directeur général en un claquement de doigts alors que le futur est aussi prometteur, ça démontre bien un certain manque de vision du propriétaire. D'ailleurs, c'est un seul homme, Chris Drury, qui assume maintenant les deux rôles.
De toute cette histoire, ce que l'on peut retenir, c'est que Jeff Gorton a été un architecte faisant preuve de génie et qu'il était disponible quand Geoff Molson avait besoin de mettre en place de nouveaux dirigeants pour les Canadiens de Montréal. C'était donc une opportunité à saisir et aujourd'hui, il faut avoir confiance que le plan qu'il mettra en place avec Kent Hughes mènera l'équipe au succès dans le futur.
Crédit : 91,9 Sports
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