Sean Farrell, l'un des espoirs les plus prometteurs autrefois au sein du CH, vit une transition difficile vers le hockey professionnel.
Repêché en 4e ronde en 2020, Farrell avait impressionné en USHL avec 101 points en 53 matchs et s'était démarqué à Harvard, récoltant 81 points en deux saisons. Il avait également brillé aux Jeux olympiques et au Championnat mondial, suscitant l'enthousiasme des partisans et des dirigeants du Tricolore.
Malgré un début de carrière prometteur, Farrell éprouve des difficultés avec le Rocket de Laval.
Après une première saison modeste de 28 points en 47 matchs, il n'a toujours pas inscrit de point en cinq rencontres cette année. C'est évidemment une situation inquiétante pour un attaquant offensif de 22 ans.
Pire encore, malgré qu'il ait une saison derrière la cravate dans la AHL, il a même sauté un match au début.
Avec la concurrence accrue de jeunes espoirs comme Joshua Roy, Filip Mesar, Luke Tuch, Owen Beck, etc., Farrell doit rapidement se démarquer pour espérer faire partie des plans de l'équipe à long terme.
De plus, son contrat actuel se termine à la fin de la saison, et une contre-performance pourrait pousser la direction à ne pas le renouveler.
Les semaines à venir seront cruciales pour l'Américain, qui doit absolument retrouver sa production s'il veut convaincre Kent Hughes et le personnel du Canadien de miser sur lui.
Une amélioration de son jeu avec le Rocket est nécessaire, sinon son avenir à Montréal pourrait être compromis.
Ça commence à sentir la fin pour lui, mais la balle est désormais dans son camp.