À seulement 20 ans, la recrue du Canadien de Montréal démontre déjà qu'il pourrait rapidement devenir un élément clé de l'organisation du Tricolore.
Sélectionné en deuxième ronde au repêchage de 2022, Beck arrive avec une réputation de joueur responsable défensivement et performant aux mises en jeu.
Toutefois, ce qui surprend cette saison, c'est son impact offensif. Il a déjà accumulé 7 buts et 20 points en 23 matchs dans la Ligue américaine, des statistiques impressionnantes pour un jeune de première année.
À ce rythme, il pourrait terminer la saison avec plus de 60 points, ce qui témoigne de son potentiel de développement.
Les performances d'Owen Beck n'ont pas échappé aux observateurs, qui commencent à se demander s'il pourrait occuper un rôle régulier avec le Canadien dès l'an prochain.
Sa progression rapide place le directeur général Kent Hughes dans une position intéressante, notamment en ce qui concerne Jake Evans, un joueur établi mais qui deviendra agent libre dans un avenir rapproché.
Si Beck continue sur sa lancée, il pourrait représenter une option moins coûteuse et plus jeune pour occuper ce rôle de centre défensif sur le troisième trio du CH.
Certains experts commencent à établir des parallèles entre Owen Beck et un certain Phillip Danault, qui a longtemps été un pilier défensif du Canadien. C'est le cas du descripteur des matchs du Rocket, Anthony Marcotte.
Toutefois, Beck semble déjà en avance sur le parcours de Danault au même âge.
Lors de sa saison recrue dans la AHL, Danault avait récolté 26 points en 72 matchs. Beck, lui, n'est qu'à quelques points de cette marque après seulement 23 rencontres, un signe prometteur pour l'avenir.
Si Beck maintient ce niveau de jeu et continue de progresser, il pourrait s'avérer être un autre coup de circuit du repêchage de 2022 pour le Canadien, en compagnie de Juraj Slafkovsky et Lane Hutson.
Avec un profil complet et un potentiel encore à exploiter, il pourrait devenir un rouage essentiel dans la reconstruction du Tricolore.