Le joueur de centre de 28 ans arrive à la fin de son contrat de trois ans d'une valeur de 1,7 M$ par saison. Avec sa production offensive surprenante cette saison, il semble évident qu'Evans pourrait aspirer à une augmentation salariale notable.
Depuis le début de la campagne, Evans a inscrit 10 buts et 23 points en 42 rencontres. Ce rythme projette une saison de 20 buts et près de 50 points, une nette amélioration par rapport à ses performances antérieures, où il n'a jamais dépassé les 15 buts ni les 30 points.
Cette montée en puissance soulève une question importante pour la direction du Canadien : est-il justifié de consentir un contrat lucratif à Evans, ou est-il préférable de l'échanger pour obtenir un retour intéressant?
Selon l'informateur Pierre LeBrun, la valeur d'Evans sur le marché des échanges pourrait surprendre. Malgré ses progrès, plusieurs dirigeants de la LNH semblent toujours le considérer encore comme un centre de 4e trio.
LeBrun a affirmé que le Canadien ne pourrait vraisemblablement pas obtenir un choix de première ronde en retour de ses services.
Cette révélation pourrait refroidir les ardeurs de Kent Hughes, qui doit évaluer si une transaction en vaut vraiment la peine.
Si le marché ne reflète pas adéquatement la contribution d'Evans, il serait peut-être plus judicieux pour le Canadien de le conserver.
Un échange pour un simple choix de deuxième ronde ou un espoir moyen pourrait ne pas être suffisant pour compenser sa valeur au sein de l'équipe.
Sa polyvalence, son engagement défensif et sa progression constante font de lui un joueur précieux, particulièrement dans un rôle de soutien, qui va au-delà d'un choix de deuxième ronde.
Avec la date limite des échanges qui approche, Kent Hughes devra trancher : miser sur la continuité en offrant une prolongation à Evans ou tenter de maximiser un retour dans une transaction.