Il est vrai que Murray a connu une excellente période au début de 2022 où il a conservé un pourcentage d'arrêt de .941 et une moyenne de buts alloués de 2,02 au cours de 11 parties durant lesquelles il a maintenu une fiche de 5-4-2. Il s'agit toutefois de sa seule bonne séquence depuis sa dernière saison avec les Penguins.
Bref, un changement d'air lui ferait le plus grand bien et coïncidence, les Maple Leafs sont justement à la recherche d'un gardien pouvant faire le travail en séries éliminatoires!
Pourquoi verraient-ils le fruit mûr en Murray alors que d'autres le voient davantage sur le bord du bac à composte?
D'abord, ce n'est pas la peine de présenter Matt Murray au DG Kyle Dubas ou à l'entraîneur-chef Sheldon Keefe, ils se connaissent déjà du temps où le gardien évoluait avec les Greyhounds de Sault Sainte-Marie, il y a une dizaine d'années.
Le véritable lien qui pourrait faire renaître l'espoir est celui avec l'entraîneur des gardiens, Jon Elkin. Dans le plus récent article de The Athletic, on apprend que Dubas a engagé Elkin notamment car il a entraîné Murray quand il était plus jeune. Le gardien avait d'ailleurs déclaré alors qu'il évoluait avec les Penguins :
S'il y a bien quelqu'un qui croit en ce gardien de but, c'est Elkin. Si l'entraîneur des gardiens des Maple Leafs croit qu'il a une chance de l'amener encore une fois au sommet, il y a fort à parier que le DG et l'entraîneur-chef pourraient lui faire confiance.
Toutefois, ça ne sera pas de la tarte de mettre la main sur Murray qui coûte cher, soit 6,25 M$; 7 M$ et 8 M$ pour les trois prochaines saisons. Selon Jonas Siegel et Ian Mendes qui signent l'article très détaillé, les Sénateurs pourraient conserver une partie du salaire de Murray ou encore le racheter entièrement avant de l'échanger. Ces derniers ont déjà trois gardiens signés pour la prochaine saison, alors il est peu probable qu'ils soient tentés de l'échanger contre Petr Mrazek qui commande un salaire d'environs 4 M$ pour les trois prochaines campagnes.
Les deux équipes ont effectué plusieurs échanges durant les dernières années afin de libérer de la masse salariale. On se rappellera de l'échange de Dion Phaneuf en 2016 ou celui de Nikita Zaitsev en 2019.
Crédit : The Athletic